Le diable s'habille en prada

Bonjour! Mon nom sur mon certificat de naissance est Aneliya Ivanov. Mes amis ne surnomme Liya mais le soucis c'est que je n'ai pas d'ami. Je suis né(e) le 14/12/1989 à Sofia en Bulgarie. Je suis un(e) sorcière très particulière et j'appartiens à moi même. Je suis à la tête d'un cartel de Yin Fen, drogue à base de sang de vampire Oui, je sais un chef en jupon, c'est assez inattendu, d'où l'intérêt, en me voyant on pourrait m'offrir le bon dieu sans confession. Une biche au caractère de lionne, capable du meilleur et surtout du pire.

Se décrire en quelques lignes, difficile tâche que voilà. L’éducation que j’ai reçue a fait de moi une personne cultivée aux talents d’orateur pouvant faire pâlir le plus véreux de nos politiciens. Mon père disait qu’il était plus judicieux d’apprendre à manier à bon escient sa langue plutôt que d’user de ses poings. Je sais manier les deux, sans être pour autant une guerrière, cela ne m’est pas utile, j’ai des petites mains pour ça. Je suis une manipulatrice, de celle qui arrive à se faire passer pour n'importe qui, n'importe quand, juste pour arriver à ses fins. Je ne suis ni bonne ni mauvaise, il serait trop réducteur de me ranger dans l'une de ces cases. J'aime la vie, et tout ses plaisirs, vie que je croque à pleine dents. Je sais m'entourer des meilleurs, brosser les manches des plus grands, tout en gardant une certaine dignité. L'honneur c'est sans doute ce qui me tient le plus à cœur.  

Bulgare d'1m70, de dos on pourrait facilement me confondre avec ma cousine Kalina, cousine que je protège de loin, curieux n'est ce pas ? J'ai la peau hâlée trahissant les origines saoudiennes de ma défunte mère. Ce qu'on remarque en premier chez moi, ce sont mes grands yeux verts de vipère. Toujours habillée à la dernière mode, ma garde robe pourrait nourrir un village entier de petits éthiopiens.

Sorcière née, ma spécialité est le vaudou, une mèche de cheveux, et je fais tout ce que je veux de votre petite personne. je sais créer des potions et lancer des sorts comme nombreux de mes congénères. Etant gavée de sang de vampire depuis que je suis en âge de marcher, mon corps se régénèrent seul (mais pas aussi rapidement que celui d'un vampire)... J'ai également le don de télékinésie.
Mes faiblesses, je reste humaine, on peut arracher sans aucune difficultés ma petite tête de mes épaules. Je suis accro au sang de vampire, et ne supporte pas d'être en manque, c'est une vrai torture.
Il est fort probable que si je me fais tuer un jour, sauf par décapitation ou immolation, je deviendrais un être de la nuit

« Après toutes ces fausses couches, tu sais que me donner une fille ! » Ces sorciers bulgares, toujours en quête de la suprématie mâle. La mère d’Aneliya ne pouvait que se confondre en excuses, en espérant qu’une prochaine fois, elle pourrait donner un héritier mâle à son tortionnaire de mari. La seconde grossesse tant espérée, tant souhaitée ne vint jamais. Malgré les sortilèges, les offrandes aux dieux païens, rien n’y faisait, son ventre restait toujours aussi plat ; tandis que son Aneliya grandissait et s’épanouissait sous le joug paternel.

Son père ne savait pas lui donner de l’amour, comment le pourrait-il, il n’en connaît même pas les saveurs. Le réconfort, elle le trouvait entre les bras de sa mère, Katerina. Elle appréciait particulièrement les soirs où celle-ci venait la rejoindre dans sa chambre pour lui raconter des histoires tout en lui caressant les cheveux. Elle devait tout supporter, l’autorité, la violence physique et la violence psychologique. Son père se faisait respecter à coup de bâton, et même parfois prenait plaisir à l’enfermer dans leur cave pendant 48 heures, seule dans le noir, pour avoir eu un avis différent du sien.
« Kalina, je peux passer les fêtes de noël avec toi ? » demanda t-elle timidement à sa cousine, de quelques années sa cadette. Elle enviait Kalina, elle l’enviait d’avoir des parents aimants, des parents qui sont en capacité à lui offrir une vie normale, une vie remplit d’un amour indescriptible. Parfois, elle s’imaginait même être adoptée par son oncle, il ressemblait tant à son père, mais était si différent de lui. Son visage s’illuminait lorsqu’il la voyait, ses traits étaient plus doux, et l’amour, il pouvait en dessiner les contours. Une guerre froide existait depuis des années entre les deux patriarches, une guerre menait surtout par le père d’Aneliya. Liya était l’objet de nombreuses disputes, son oncle reprochant à son père de battre sa fille, et son père reprochant à l’oncle d’être trop faible pour comprendre.

La magie, elle l’exerce depuis qu’elle sait marcher. Riche de la réputation de ses ancêtres, Liya n’avait droit à aucun faux pas. Déjà qu’elle était née avec un handicap… être une femme. Elle ne pourrait par perdurer la lignée des Ivanov, mais elle pourrait au moins rendre son père fier d’elle. Aneliya fit tout pour recueillir un peu de tendresse, travaillant jour et nuit, s’intéressant à la nécromancie, apprenant le langage ancien des démons, tout ce qu’elle pouvait apprendre, elle l’ingurgitait… avec autant de motivation que le sang qu’on pouvait lui donner « Bois, et ne pose pas de question » objet d’une expérience, d’une sal expérience qui rend dépendant le plus responsable des êtres. Plus elle buvait du sang, plus elle en demandait… pourquoi arrêter ? enfant autrefois fébrile, elle était toujours en pleine forme, elle pouvait travailler plus longtemps que la normale, mais l’appel du sang se faisait de plus en plus ressentir.

Aneliya n’avait plus le droit d’aller séjourner chez son oncle, ni même de voir sa cousine qui était sa seule amie. Ce n’est que des années après qu’elle apprit le massacre de cette famille, sans même oser imaginer que le commanditeur était son propre géniteur. Elle devint comme lui, enfin presque, puisque sa nature n’est pas totalement étouffée. Dirigeant d’une main de fer le peu qu’on acceptait de lui confier… C’est de son propre chef si elle dirige aujourd’hui une branche du trafic de Yin Feng en Amérique… la seule raison pour cette expatriement : protéger sa cousine Kalina… de loin… de très loin parfois, surtout qu’elles ont toutes les deux empruntés des chemins différents, bien loin des jeux qu’elles appréciaient enfants.

Aneliya est connue pour son professionnalisme, sa froideur et son côté sanguinaire. Elle brûle la vie par les deux bouts, appréciant chaque plaisir qui sont à sa porter. Elle ne tient pas avec un camp particulier, elle trouve ça bien trop réducteur : elle collabore avec les plus influents, avec ceux qui sont en capacité de l’élever que cela soit socialement, financièrement voire même spirituellement. Toujours en quête de puissance, bien que sa réputation ne soit plus à faire dans le monde magique, que cela soit pour ses capacités en tant que sorcière ou même ses talents pour le trafic de drogue ; elle a bien longtemps oublié la petite fille qui sommeille en elle, petite fille qui doit toujours être là, quelque part, tout au fond, bien cachée.