You know who does that ? CRAZY PEOPLE ! Dean Winchester

Hey ! Moi c'est Dean Winchester et on ne me surnomme pas sauf si on veut m'avoir à dos. Je suis né le 24 janvier 1979 à Lawrence, Kansas City aux USA. Je suis humain...dernièrement du moins et j'appartiens uniquement à Sammy. Je suis chasseur, playboy, pas encore miliardaire (comprendrons ceux qui ont la référence).

Dean ne vit que pour deux choses. La première étant la plus importante : son petit frère, Sam. Il donnerait sa vie autant de fois qu’il le faudrait pour le sauver, sans même se soucier de sa propre vie. Il prendrait tout les coups du monde s’il le fallait pour que son cadet s’en sorte indemne. Cela laisse donc apercevoir à quel point il peut être protecteur envers son frère, mais aussi envers sa famille et ses amis très proche. Par contre, pour en faire partie de cette famille, ce n’est pas une chose aisée. Pour lui, la famille est tout ce qu’il y a de plus précieux. Et on ne trahit pas la famille. Alors pour ce qui est de sa confiance, il faut la mériter et ne pas faire d’erreur, sans quoi, il n’aura qu’une seule envie : botter des culs ou encore butter la personne, selon la gravité de l’acte.
La deuxième étant la chasse. Il sera impitoyable, même s’il s’agit d’un simple humain qui aurait déconné. Les faux culs ? Il aime pas. Même s’il est lui-même obliger de mentir sur son métier, ou encore parfois à ses proches, il se dit que c’est pour leur bien et que tout s’arrangera, ce qui n’est, on va être franc, jamais le cas. Le mensonge n’apporte bien souvent que le malheur autour de lui, mais il reste confiant sur le fait qu’il fait ça pour le bien et que ça en vaut la peine.
Lorsqu’il se trouve dans une situation compliqué voir même assez dangereuse, il aura souvent tendance à plaisanter. Déjà qu’en temps normal, il adore balancer des vannes, qui ne sont pas toujours drôles, mais Dean peu parfois avoir la maturité d’un gamin, niveau blague. Par exemple, mettre du poil à gratter dans les vêtements de son frère, des coussins péteurs, ce genre de chose qui le feront rire et passer pour un mec qui n’a aucun sérieux.
Mais sous ses airs de gamin, il n’en reste pas moins un séducteur invétéré qui adore les femmes et le sexe. Quand il en voit une passé près de lui qu’il trouve intéressante, il ne peut pas s’empêcher de se retourner et de reluquer, tout comme il adore aussi les revues et les mangas érotiques. C’est un peu comme un hobbie ludique pour lui… Ouep, Dean est en fait un grand pervers, mais il s’assume !
Manger et boire, ce sont aussi deux chose qu’il adore. Il ne passera pas une journée sans avoir au moins but une bonne bière ou avoir engloutit des tonnes de nourriture malsaine. Pour lui, la salade ou tout les autres légumes, c’est de la bouffe de rongeur. Pour qu’il soit heureux, il lui faut de la viande et surtout, une bonne tarte ! Sans tarte, c’est le malheur et un regard de chat potté qui vous attend. Rien ne vaut une tarte !
Bien que d’apparence jovial, le chasseur n’en reste pas moins quelqu’un d’assez torturé et dur envers lui-même. Il a toujours cette impression que, peu importe ce qu’il fera de bien autour de lui, s’il y a un malheur, ça sera sa faute. Même si c’est un accident : sa faute. Il tente de le cacher, de ne pas laisser les gens penser qu’il peut avoir de faiblesse car ça serait bien trop facile pour les démons de les exploiter… mais au final, tout le monde sait qu’il n’est pas toujours aussi fort qu’il le laisse paraître. Il pleure comme tout le monde, il lui arrive d’avoir peur, surtout s’il s’agit de la vie de Sam… il a tendance à s’apitoyer lorsqu’un être cher se fait tuer. Il en a longtemps voulu à son père de les avoir laisser et de lui avoir laissé sa mort sur les épaules. Ça aussi c’était de sa faute, il vivait alors que son père n’était plus là. Dean a toujours tout prit sur lui pour qu’il soit fier de lui et tentait de faire le moins d’erreur possible, mais il restait un être humain, après tout. Et lorsqu’il en faisait, il redoublait d’efforts. Une simple petite bévue pouvait être fatale.
Tout cela pour dire que, malgré ses grands airs de chasseur, il n’en reste pas moins sensible, aussi étonnant que ça puisse être. Il sait que son métier n’est pas de tout repos, et il fait toujours ce qui doit être fait, même si certaines de ses décisions peuvent déplaire et lui pèseront ensuite sur la conscience.

PS : ceci est le texte de Vava notre très chère fonda car je le trouvais parfais et elle m'a donné la permission 8D

1m86, 83kg, cheveux châtains, yeux verts, bien musclé et un sourire ravageur avec un visage d’ange (ceci est une blague c’est Cass l’ange pas moi)…en quelques mots, vous me voyez arriver de loin, ce n’est pas pour rien que contrairement à mon frère j’arrive à m’amuser avec les femmes même sur des chasses de quelques jours, en plus elles raffolent de mon tatouage anti-possession juste là à gauche de mon torse quand je fais tomber la chemise. Ouais je suis sans conteste l’homme sexy de la famille et surtout le plus amusant.

Sexitude absolue et bien sûr tout l’arsenal du bon chasseur en terme d’attaque, auto défense, armes aussi, enfin bref je fais ce job depuis que je suis petit alors forcément j’ai quelques bons gros reste à m’entrainer et défoncer du monstre chaque jour.

Le bunker s’endormait. La quasi-totalité des pièces étaient plongées dans le noir et commençaient leur longue nuit. Seule le bruit de l’eau chaude dans les canalisations faisait vivre ce lieu dans lequel la poussière se mêlait au décor inchangé depuis des années. Le bunker n’avait jamais été tellement fréquenté mais il n’avait jamais été aussi vide ce soir. Ni Sam, Cas, Jack, ou Anaphiel n’était présent pour tenir compagnie à la seule personne présente : Dean. Installé à la table principale du bunker, une bière à peine entamée devant lui, Dean tenait dans sa main un tee-shirt qui appartenait à sa fille décédée, Anaphiel. Cela faisait plusieurs minutes qu’il fixait le vêtement encore parfumé de la lessive de la semaine dernière. Son regard vide fixait cette même manche où un smiley content jaune y était dessiné. Elle adorait le porter, sa fille. Combien de fois avait-t-elle pu le salir en mangeant ou en se battant ? La réalité était qu’Anaphiel ne salira plus jamais ce tee-shirt, maintenant qu’elle était morte, tué par son propre oncle, Sam. A cette pensée, Dean ria jaune, serrant le tee-shirt dans sa main gauche.
Quelle ironie, non ? Il avait consacré sa vie entière, y compris son enfance, à protéger son petit frère du monde impitoyable du surnaturel, pour que ce dernier lui retire sa plus belle création : sa fille. Dean attrapa sa bière et consomma une gorgée, laissant ses yeux s’arrêter sur le plafond ; là où tout avait commencé. C’est vrai. Si Azazel, ce démon aux yeux jaunes, n’avait pas brûlé Mary, la mère de Dean au plafond de la maison familiale, John n’aurait jamais éduqué ses fils à chasser ces créatures qu’on trouvait généralement dans les livres féériques. Dean n’avait jamais eu une console entre ses mains mais bel et bien un fusil. Il ne tuait pas virtuellement des zombies mais assassinait de vrais monstres à son plus jeune âge. Il avait retiré les stylos et les cahiers des mains de Sam pour lui donner son propre fusil. Et dire que Sam était si bien parti pour entamer une carrière d’avocat à l’université de Stanford. Le destin en avait décidé autrement, et c’est ainsi que les deux frères Winchester, en compagnie de Baby, avaient entamé leur périple semé d’embûches au sein des USA.
Dean reposa sa bière et se frotta les yeux. Les premières images qu’il voyait représentaient un véritable flashback. Lui et Sam, il y a dix ans, avec leurs têtes encore enfantines combattaient des loups-garous, vampires et autres créatures folkloriques pour tenter d’oublier la mort de leur père. Car oui, John avait été tué, laissant ses fils continuer sa propre bataille : Retrouver Azazel pour venger la mort de Mary. Cette quête l’a poussé à réaliser divers sacrifices, qui, aujourd’hui encore, marquaient son esprit. Il se souvenait encore par exemple de ses cris d’effroi, de ses appels à l’aide envers Sam lorsqu’il s’était retrouvé en Enfer ; période sans doute la plus horrible de sa longue vie de chasseur. Il avait vendu son âme à un démon pour ramener son petit frère de la mort, car il devait se l’avouer ; il ne pouvait vivre sans lui. Alors, durant des années entières, Dean a subi la torture d’Alistair en Enfer, a pleuré, a prié pour que quelqu’un vienne le sauver, mais au fond de lui, il était heureux ; car ; grâce à lui, son frère avait pu retrouver le goût à la vie sur Terre…
Dean savoura une autre gorgée de bière en secouant inconsciemment sa tête pour faire partir ces images éphémères de son esprit. Il devait néanmoins avouer que cette période, la plus brutale de son existence, lui a fait découvrir l’un de ses plus proches amis : L’ange Castiel, celui qui l’avait ramené des Enfers. Le visage de Dean s’illumina légèrement quand il repensait à ses nombreux souvenirs en compagnie de l’ange. Sa naïveté lui a souvent donné le sourire, sa fidélité et son engagement à être l’ange gardien de lui et de Sammy lui a souvent réconforté le cœur ; même s’il ne l’avait jamais avoué. Castiel était devenu un membre essentiel de cette fameuse Team Free Will qui se composait de ce trio de choc.
« To that son of a bitch “
Dean leva sa bière et avala deux gorgées de sa boisson avant de reposer sèchement la canette sur la table en bois. Il grimaça légèrement, sentant l’alcool irriter sa gorge ; précisons qu’il en était à sa troisième bière. Il ne trinquait pas pour Cas, mais plutôt pour Azazel car son esprit lui repassa le jour où Dean tua d’une balle en pleine tête le démon responsable de beaucoup trop de pertes. Ce fut sans doute l’un des plus beaux jours de sa vie, et il avait fortement prié pour que son père et sa mère soient fiers de cet assassinat…
L’aîné se leva, se rendant dans la cuisine à l’aide d’une démarche bancale. Il jeta sa canette vide à la poubelle pour en reprendre une autre dans la foulée. La cuisine lui rappela de bons souvenirs d’un temps où il n’était pas chasseur, d’un temps où il vivait la parfaite « apple pie life » qu’il avait pourtant longtemps critiqué. Il se remémore les souvenirs heureux de sa vie en compagnie de Lisa et Ben. Il était heureux, malgré le fait qu’il savait son frère enfermé en Enfer en compagnie de Lucifer. Dean s’était fait violence pour arrêter de chasser et mine de rien, être en retrait de ce monde où la joie n’y figurait pas. Alors qu’il ingurgite encore plus d’alcool dans son sang, Dean se remémorait les moments passés avec ce jeune Ben et cette douce Lisa. S’il pouvait, il donnerait tout pour vivre ce genre de moments privilégiés une nouvelle fois.

L’alcool força Dean à s’asseoir à la table de la cuisine et à enfouir sa tête dans ses bras. Il sentait la pièce tourner autour de lui ainsi que la température de son corps monter. Malgré un état d'ébriété qui devenait conséquent, les souvenirs de Dean restèrent intacts. Il avait tant souffert, avait vécu tant de traumatismes qu’il ne pouvait simplement pas oublier les choses qu’il avait vécu, surtout lors de l’année 2011. Cette année-là, les léviathans, les tous premiers monstres créés par Dieu, lui avaient donné des sueurs froides. D’autant plus que l’état psychologique de Dean n’était pas au beau fixe. L’année 2011 fut marquée par la mort de Bobby, l’un des plus proches amis de John. Au fil des années, Sam et Dean avaient considéré ce vétéran de guerre comme une figure paternelle. Sa mort a donc été difficile à digérer. A ce souvenir larmoyant, Dean abattu son poing sur la table, faisant décoller de quelques centimètres sa canette de bière, qui retomba miraculeusement droite. Il gardait sa tête enfouie dans ses bras, pour que ces murs de béton ne soient pas témoins de sa petite larme qu’il venait de laisser échapper. L’année 2011 l’avait forcé à faire une alliance entre Meg, Cas, Crowley, le roi de l’Enfer, et Kevin Tran, prophète de Dieu, afin de vaincre les léviathans relâchés du purgatoire. L’ennemi commun restait Dick Roman qui...porte bien son prénom. Mais rien n'arrêtait les Winchester, pas même ce dick... Depuis la mort d’Azazel, ils se sentaient plus libres et moins lourds. Le poids sur leur épaule s’était dissipé, bien que le poids de sauver le monde avait remplacé l’ancienne charge. Sam avait définitivement dit au revoir à ses cahiers et livres de droit pour se consacrer à la chasse. La Team Free Will fonctionnait à merveille ; même si Crowley éclatait quelques caprices par-ci par-là ; et ensemble, ils purent éradiquer les léviathans de la Terre et panser la plaie de la perte de Bobby.

Seulement, voilà, le bonheur restait éphémère dans le monde noir du surnaturel. Un groupe, bien que puissant, avait rarement la possibilité de rester ensemble pendant longtemps. Certes, l’équipe de choc du Kansas venait de battre les léviathans, mais non sans perte. Dean se retrouva en route pour un aller simple au purgatoire, lieu où atterrissaient les créatures défuntes. Un humain au purgatoire ? Ou devrais-je dire, un Winchester enfermé au purgatoire ? Dois-je vous laisser imaginer ce carnage ? Dean avait vécu des épreuves sacrément physiques et difficiles dans son passé, mais vivre indéfiniment dans ce lieu privé de verdure et criblé de monstres s'apparentait à être l’épreuve finale, d’autant plus que, sans surprise, il s’inquiétait pour son petit frère, seul, sur Terre. Dean se leva, bière en main, et quitta la cuisine pour déambuler en zigzaguant dans les allées vides du bunker. Il rebondissait doucement de murs en murs, ouvrant certaines portes car il s’accrochait aux poignées de porte pour ne pas tomber. Sa tristesse venait d’être remplacée par l’euphorie, sans doute conduite par l’alcool dans son sang. Il riait, faisant à nouveau vivre le bunker d’un rire si rare ces derniers temps. Il riait, même s’il n’y avait rien de drôle. Il se souvenait parfaitement du jour où il réussit à atteindre la surface de la Terre, sortant définitivement de l’horreur du purgatoire, et laissant derrière lui un ami qui lui avait prêté main forte dans cette épreuve : Benny. Bien que vampire, le Winchester s’était lié d’amitié pour cet ange gardien d’un nouveau genre. Dean n’était plus le même, cette aventure l’avait changé. Plus athlétique, moins patient, moins hésitant à tuer, l’aîné ressemblait de plus en plus à un tueur en série. Pourtant, il restait toujours ce grand frère qui continuait de sortir des blagues idiotes qui ne faisaient rire que lui.

Grand frère oui. Il reprenait vite son rôle. Dès ses premiers pas sur Terre, il se mit à la recherche de Sammy mais remarqua rapidement que les numéros de téléphone de son frère ne fonctionnaient plus. Soit. Ce n’est pas ceci qui arrêtera Dean. Après quelques jours de “traque”, il finit par mettre la main sur Sam, pour découvrir avec effroi que celui-ci avait arrêté de nouveau la chasse. Il confessait également qu’il n’avait pas pris le temps de chercher une solution pour sauver son grand frère du purgatoire.

“J’ai passé ma vie entière à protéger un frère qui se fiche de moi.”

Dean ne savait plus ce qu’il disait. Goutte après goutte d’alcool, son discours perdait en clarté ; pas ses souvenirs. Il se souvenait des nombreuses disputes qu’il avait eu avec Sam, il se souvenait à quel point il avait été blessé du comportement de son petit frère. Comptait-il vraiment aux yeux de Sam ? Certains jours, il se le demandait...Néanmoins, Dean continuait à protéger Sammy, car après tout, c’était son job, non ? Malgré leurs nombreux différents, Dean sera toujours là pour se sacrifier pour Sammy. Cependant, face à son têtu de frère, il arrivait des moments où Dean ne pouvait rien faire pour empêcher Sam de se mettre en danger ; comme lors de cette année 2013.
Au grand regret de Dean, Sam s’était lancé dans la quête de compléter les épreuves afin de fermer les portes de l’Enfer. Ces épreuves selon Sam, le purifiait, chose que Dean n’arrivait pas à saisir. Il avait beau tout tenter pour empêcher son frère de courir à sa propre perte, Sam s'embarqua dans cette longue quête qu’il termina, non sans conséquence. Au grand regret de Dean, Sam tomba dans un coma indéterminé à la suite de la dernière étape pour fermer les portes de l’Enfer.

Dean soupira et se laissa glisser contre le mur du couloir afin de s’asseoir au sol, buvant de temps à autre le reste de sa canette. Le schéma se répétait depuis quelques temps. Sam se sacrifiait, Dean le sauvait ; Dean se sacrifiait, Sam le sauvait (du moins...s’il avait la volonté). Les Winchester le savaient, ce schéma ne prendrait fin qu’une fois que la mort définitive les retirerait de la surface de la Terre. Pour l’heure, ce n’était pas le cas et Dean cherchait déjà un moyen de ramener Sam.

Face à un mur, Dean fut contraint de prendre l’une des décisions qu’il regrettait encore. Il accepta la proposition de l’ange Ezekiel visant à posséder le corps de Sam afin de le soigner de l’intérieur. Certes, savoir qu’un ange était maître des mouvements de son petit frère l’irritait, mais de cette façon, Dean pouvait de nouveau communiquer avec son frère. Cependant, Dean garda secret cette information à Sam, sachant pertinemment que Sam ne serait en aucun cas d’accord qu’un ange, d’autant plus inconnu, le manipule. Il avait menti droit dans les yeux à Sammy, mais après tout, ce ne serait pas la première fois qu’il omettait de dire la vérité à Sam...Cet évènement restait toutefois mineur face à l’autre drame de l’année 2014. Dean déposa sa bière à côté de sa jambe et posa sa main droite sur son avant-bras gauche, fermant les yeux en fronçant les sourcils pour se rappeler, non sans mal, les souvenirs du temps où il portait la marque de Caïn. Oooh, cette marque indélébile qui avait rendu Dean encore plus agressif lui procura un léger sourire en coin. Il fut un temps où il avait adoré cette période, où tuer était devenu un réel plaisir pour lui.

Tuer sans se soucier de rien. Le bonheur. Plus personne ne reconnaissait Dean, pas même Sam. Il tuait, tuait, tuait, sans pitié. Il affrontait les plus grands : Abandon, cavalière de l’Enfer, Caïn en personne, et l’adversaire final : Metatron. S’il avait vaincu les deux premiers, Dean dût s’incliner face au scribe. Et quelle défaite...Dean y laissa sa vie dans ce hangar déshabilité devant un Métatron fier de son exploit et un Sam désemparé par la situation. Le schéma continuait...Quand Sam ne mourrait pas, c’était Dean qui imposait un nouveau drama. Cependant, et pour la première fois, Sam ne dut effectuer aucun sacrifice pour ramener son frère dans le monde des vivants. Grâce à Crowley et ses idées toujours plus saugrenues pour rendre l’Enfer minable, il lui avait suffi de déposer la première lame dans la main de Dean pour que la marque de Caïn se réveille. Cette marque offrait à son hôte l’immortalité ; ainsi l’aîné put revenir à la vie….a l’exception que son côté humain avait laissé place à un côté démoniaque. Deanmon était né.

“Aaaaah, Crowley. Tu étais sacrément casse pied mais je dois avouer qu’on a eu de bons moments ensemble. Pas sûr de connaître ce genre de choses avec Nargal.” Dean leva sa bouteille comme pour saluer un Crowley défunt, et termina sa bouteille de bière d’une seule gorgée. Il se leva pour repartir, toujours en titubant, vers le salon, où il reprit sa place à la table ; devant le tee-shirt de sa fille.

Serrant de nouveau le tee-shirt entre ses mains, il se remémorait les toutes dernières années. Les Hommes de Lettres Britanniques qui s’étaient acharnés à vouloir tuer Sam et Dean, pour une raison que Dean n’arrive toujours pas à comprendre ; la naissance du fils de Lucifer, Jack, en qui Dean eut un mal fou à lui faire confiance ; et le retour triomphal de l’archange Michael. Triomphal oui car l’archange avait réussi à prendre possession de son véritable vaisseau : Dean Winchester. Même encore aujourd’hui, l’aîné ressentait l’impression qu’une part de l’archange était toujours présente dans son esprit. Peut-être qu’il devenait fou à force de subir tant d’épreuves en si peu de temps ou peut-être était-ce réellement la vérité…

Ce qui était vrai, en revanche, c’était que Sam venait de perdre son âme et qu’il était de nouveau addict au sang de démon. Il n’était donc pas lui-même mais pourtant Dean était à la fois toujours énervé et triste envers son petit frère. Il lui avait tout de même retiré sa plus belle beauté : Sa fille. Il n’avait même pas pu lui dire au revoir tant l’action de son frère fut brutale et sans pitié. Il aimait toujours Sam, mais il faudra attendre un certain temps avant que leur relation si complice redevienne comme avant.

Dean laissa ses larmes couler le long de ses jours et extériorisait sa rage et sa peine en balançant son verre au sol. Il se leva, prenant sa chaise pour lui administrer le même destin. Il criait, pleurait, et termina cette scène de chaos en jetant quelques livres au sol. Dean finit par se calmer, posant ses yeux sur ce même tee-shirt qui était resté sagement attentif sur la table. Le smiley jaune observait Dean de son sourire naïf. C’était peut être un signe d’Anaphiel, demandant à son père de sourire au lieu de se détruire….