Tara Isley ♦ Something wicked this way comes.

Bonjour! Mon nom sur mon certificat de naissance est Tara Isley et on me surnomme Baba Yaga. Je suis né(e) le 31/10/1995 à New York aux USA. Je suis un(e) sorcière et j'appartiens à la secte de maître Elijah. Je travail en offrant mes services de sorcière à domicile.

Il est difficile de se décrire soi-même. Je dirai que je suis plutôt une jeune femme rempli de joie de vivre, ça compense bien de mon moral au lycée. Je fais rarement la tête et j’aime aller vers les gens. Curieux pour une sorcière ? Voyons, ce n’est pas parce que l’on torture des personnes à distance que nous ne sommes pas des êtres sociables ! Après tout,  j’ai l’âge de sortir faire des rencontres dans les bars, et de me rendre dans des activités sportifs et culturelles collectifs. C’est d’ailleurs souvent là que je rencontre mes clients, enfin, ce sont surtout des clientes. Jalousie, rancune, trahisons, humiliations, elles me confient tous leurs secrets et leur peine, et moi bonne amie que je suis, je les aide à se venger.

On peut donc en déduire que je suis quelqu’un de charitable, oui c’est vrai, j’adore venir en aide à mon prochain en éliminant la vie d’un autre. Les gens me font facilement confiance, je suis à l’écoute, de bons conseils et j’ai toujours le mot pour rire ! J’adore chanter aussi, on me dit souvent que j’ai une belle voix, d’ailleurs je participe régulièrement à des concours que je remporte toujours. Normal, je fais en sorte d’éliminer mes concurrents, comment peut-on chanter sans dents ?  

Tuer ? Ça ne me pose aucun problème, surtout si la personne le mérite. Ceux qui ont fait du mal aux gens ne mérite que de mourir, et si je peux les faire souffrir avant, c’est encore mieux ! Quoi ? Folle ? Faites attention, car même caché derrière votre écran je peux vous retrouver. Et oui, j’adore l’informatique, j’ai passé toute mon adolescence derrière un écran, alors je sais très bien m’en servir.

Oh, aussi, vous ai-je dis que j'abritais en moi l'âme d'une vieille sorcière ?

Qui a dit que toutes les sorcières étaient des vieilles femmes aux cheveux grisonnants et au nez crochu ? Du haut de mes vingt et un an, la fleur de l’âge me sourit ! Pour une jeune femme je suis plutôt grande, d’ailleurs durant mon enfance et adolescence, j’ai toujours était la fille la plus grande de la classe. N’allez pas croire que cela apportait des avantages, au contraire. Les autres fillettes, jalouses, étaient méchante et les garçons se moquaient de moi. Mais aujourd’hui, ce n’est plus un problème, puisqu’ils ne sont plus là pour rire de ma personne. Je vous vois froncer les sourcils, rassurez vous, je vous expliquerai tout ça plus tard, hihi !

Étant de morphologie fine, quasiment tout me va. Je m’habille plutôt avec de jolies robes courtes accompagnés de bottines, toutefois, il m’arrive de retrouver mon ancien style vestimentaire quand j’étais adolescente, c’est à dire d’un sweat, d’un jean et de chaussures en toiles. Comme sac, je ne sors jamais sans ma besace en cuir, dedans on y trouve mon portefeuille, des petites pochettes ensorcelés de ma conception, remplit de divers ingrédients, ainsi que Kate, ma poupée vaudoo que j’ai moi-même fabriqué.

Concernant mon visage, il correspond à celui d’une femme de mon âge. Je porte des yeux bleus clairs, hérités de ceux de ma mère. Mes cheveux mi-longs sont bruns et légèrement ondulés, parfois je les attache en chignon. Pour sortir, je me maquille assez souvent de façon à mettre mes yeux en valeurs. Bref, prenez garde en me regardant, je pourrai bien vous ensorceler.

Magie vaudou : J'adore jouer à la poupée, et à plusieurs c'est encore mieux. Avec ma poupée Kate, on fait une fière équipe. Il me suffit d'enrouler une mèche de cheveux de la personne visé autour de Kate, et puis d'y enfoncer des aiguille, la "magie" opère ensuite. Membres, organes, tellement de possibilités, il suffit juste de la créativité.
Alchimie : Vous craquez sur votre prof de gym mais aucun moyen qu'il vous remarque, aucun soucis, laisser moi vous fabriquer un philtre d'amour et il tombera immédiatement dans vos bras.

Rituel : Seule ou à plusieurs, je peux accomplir des rituels afin d'ensorceler quelqu'un, de retrouver une personne ou d'invoquer un démon dont on souhaite communiquer. Pour cela il suffit de divers ingrédients, d'animaux à sacrifier et d'un peu de patience et de pratique.

Paralysie : Je suis encore jeune, et par conséquent j'ai encore beaucoup de chose à apprendre sur les sortilèges, néanmoins j'en maîtrise un en particulier. Il s'agit d'une formule qui me permet de paralyser une personne pendant quelques minutes, pour que je puisse en suite prendre la fuite.

Sac de charme : L'objet favorite des sorcières. Il suffit de prendre une tissu et d'y emballer deux trois babioles. Puis, il faut le cacher discrètement dans les affaires de votre cible. Selon les ingrédients, elle lui arrivera des choses pas vraiment amusante. Mon préféré c'est celui qui fait perdre les dents.

Je suis née le 31 octobre 1995 à New York. Oui, je suis née le jour d’Halloween, curieuse coïncidence non ? D’ailleurs ma mère me surnommait souvent « ma petite citrouille » avant de ne plus pouvoir parler. Mais ça, on en parlera plus tard.
J’ai eu une petite enfance heureuse, jusqu’à mes six ans où mes parents décidèrent de se séparer. Ma mère eu alors la malheureuse idée de se marier avec un nouvel homme, et vraiment, elle n’aurait pas pu me choisir pire beau-père. Dès que ma mère avait le dos tourné, il en profité pour me donner mille ordres «  rapporte moi une bière, va désherber le jardin (alors qu’il pleuvait comme pas possible, etc, etc.. » et il me crié dessus pour rien. Je n’ai jamais aimé ce type, mais tant que ma mère était là, je m’en moquais pas mal.

Pourtant, arriva ce fameux soir où maman ne se présenta pas au dîner. J’avais dix ans quand la police nous a appelé pour nous prévenir qu’elle avait eu un accident. Un stupide camion qui avait eu l’idée de lui griller sa priorité sur un rond-point. A l’hôpital, maman était dans le coma, les médecins disaient qu’elle pouvait se réveiller dans quelques jours comme elle pouvait le faire dans des années. Il était hors de question que je vive seule avec mon beau-père le temps que ma mère se réveille, et pourtant je n’avais pas le choix. Je ne vous l’avais pas dit ? Mon père était en prison depuis déjà deux ans, ma mère avait décidé de le quitter dès qu’elle avait découvert qu’il travaillé dans un trafic de drogue. J’étais donc obligé de repartir avec mon beau-père, et de devoir supporter ses cris et ses caprices.

Heureusement que pour traverser ces épreuves, j’avais Kaitline, ma meilleure amie que je surnommait Kate. On se connaissait depuis la primaire et nous étions inséparable. On allait toujours chez elle après les cours et si possible je restais dormir avec elle, cela m’évitait de rentrer à la maison retrouver mon beau-père. On passait des heures sur l’ordinateur, on s’amusait à se rendre sur le dark web, l’interdit nous intrigué. D’ailleurs, on adorait le paranormal, sur le dark web on trouvait de nombreux sites et forums de prétendus sorciers qui expliquer comment réaliser des rituels, des sac de charme et des sortilèges. On en a même réalisé quelques uns, comme par exemple sur notre prof de mathématiques pour qu’on n'ait pas contrôle. Bref, avec Kate, tout se passait très bien. Avec maman dans le coma, c’était la seule personne qu’il me restait.

Puis, quant on a eu 14 ans, Kate eu son premier petit ami. Ils allaient si bien ensemble, j’étais un peu jalouse car Kate passait moins de temps avec moi, mais j’étais tout de même heureuse pour elle, elle était vraiment amoureuse de Bryan. Mais alors que leur couple se portait pourtant bien, Bryan décida de rompre du jour au lendemain. Kate était si malheureuse qu’elle ne venait plus en cours, je ne pouvait supporter de voir ma meilleure amie comme ça. Alors, j’ai décidé de me rendre à une soirée pour le retrouver et lui demander pourquoi il avait rompu avec Kate. Ne pouvant entendre ce qu’il disait à cause du volume sonore, je lui demandais qu’on discute dans un coin à part. Cependant, cet abruti n’avait pas comprit que je voulais juste lui parler, et tenta de m’embrasser de force. Je le repoussais immédiatement mais hélas, un groupe de fille l’avait vu faire. J’espérais juste qu’elles aient compris ce qu’il venait de ce passer.

Le lendemain de la soirée, en sortant de mon premier cours de la journée, j’eus la joie d’apercevoir Kate dans les couloirs, elle était revenue ! Sans hésiter je me précipitais vers elle pour la prendre dans mes bras, mais dès que je fus devant elle, elle me gifla si fort que j’en tombais au sol. Pendant quelques instants, je restais abasourdis. Autour de moi, les autres collégiens riaient de ce qu’il venait de se passer, et devant moi se trouvait Kate, me fixant avec des yeux noirs.

« - Salope »

Ses mots eurent le même effet qu’un poignard s’enfonçant dans ma poitrine. Sans rien dire de plus, elle me contourna et s’en alla rejoindre notre prochain cours.
Le soir, elle ne répondait à aucun de mes sms. Espérant qu’elle n’avait plus de batterie sur son portable, je me connectais sur un réseau social pour lui parler. C’est alors que j’entrais dans un cauchemar, des dizaines de personnes m’avaient envoyés des messages privés m’insultant de tout les noms. Le lendemain au collège, tout le monde me regardait en riant, en ouvrant mon casier celui ci avait été remplit d’ordures, mes cahiers avaient tous déchirés. La suite de ma dernière année au collège fut à l’image de cette journée :  insultes, moqueries, menaces. J’espérais juste que les vacances d’été suffiraient pour que tout ça cesse. Je passais le long des vacances auprès du lit de ma mère, toujours inconsciente, les médecin perdait peu à peu espoir, mais heureusement, mon beau-père refusait encore qu’on la débranche , c’était bien la seule chose que j’appréciais de lui.

A la rentrée du lycée, je retrouvais Kate et ses pestes de nouvelles amies. Elles ternirent ma réputation dans notre nouvel établissement, et les harcèlements reprirent encore, encore, encore et encore.
Je ne pouvais plus supporter ça, pourquoi Kate me faisait-elle ça ? Pourquoi refusait-elle de m’écouter ? J’étais son amie ! Non, une amie ne ferait jamais ça, elle m’avait fait du mal, elle allait le payer, elle et toutes ces pétasses allaient le payer.
Un soir je me rendis sur le dark web, et de sites en sites je trouvais enfin quelqu’un qui allait pouvoir m’aider : Un utilisateur anonyme proposait un rituel pour pouvoir invoquer Baba Yaga, cette sorcière russe mangeuse d’enfant. Il s’agissait sûrement que d’un mythe, mais dans l’état dans lequel je me trouvais, c’était pour moi un moyen de pouvoir enfin me venger.
Je rassemblais tout ce qu’il fallait pour invoquer la sorcière : des plantes, un chat à sacrifier et une dent de lait. Installée la nuit dans ma chambre, je mis en place les préparatifs pour le rituel. Dès que le sang du félin atteigna la dent de lait, toutes les bougies de la pièce s’éteignirent d’un coup. Malgré l’obscurité ambiante, je pouvais distinguer la silhouette d’une vielle femme assise sur mon lit. Sans hésiter, je racontais tout à la sorcière ainsi que la raison pour laquelle je l’avais appelé. Celle-ci ne répondit que par un rire sinistre avant d’apparaître juste devant moi, et me caressa le visage de ses vieux ongles crochues pour ensuite s’adresser à moi d’une voix d’outre-tombe.

« - Si jeune et mignonne, je veux bien t’aider si en échange tu permets de m’installer en toi. Ce corps tombe en lambeau, j’en ai besoin d’un nouveau. Rassure toi, toi et moi nous ne ferons plus qu’un, tu auras accès à nombreux de mes pouvoirs qu’il te faudra apprendre à  utiliser. En échange, à ta mort je récupérerais ton corps qui m’appartiendra. Qu’en dis-tu ma mignonne ? »

Il ne me fallut que de quelques instants pour accepter son offre. Baba Yaga ria de plus belle avant de disparaître. J’allais pouvoir dorénavant me venger. Le reste de la nuit, je prépara beaucoup de sac de charmes, comme si je connaissais désormais instinctivement divers recettes. Au lycée, je fis bien attention à les déposer dans les sacs de celles qui avaient rendu ma vie un enfer.  Pustules au visage, cheveux qui tombent, irritations violents, ce soir allait être une fête. Bien sur, j’avais laissé le meilleur pour ma Kate, en plus du sac de charme, je lui avais laissé plusieurs lots d’aiguilles qui lui sera fort utile. Je voulais assister à ça, je savais très bien que Kate passait toujours aux toilettes avant de se rendre à son cours de zumba après les cours. Alors, après être certaine  qu’elle soit seule, je l’ai rejoint. Elle était entrain de se laver les mains, et fut surprise de me voir car elle me demanda d’un ton haineux ce que je faisais là

« - Tu m’as fait beaucoup de mal Kate..  lui-ai-je seulement répondu.

C’est alors qu’elle ouvrit son sac, et sortit les aiguilles que j’y avais déposé. Elle n’eut pas l’air étonnée de les voir, et lentement elle commença à les avaler une par une comme si elle était poussé à le faire.

- Mais ce n’est pas grave, car je suis prête à te pardonner, bientôt on pourra de nouveau être ensemble... »

Un filet de sang commença à couler sur ses lèvres, puis elle se mit à tousser violemment sans pour autant cesser d’avaler les aiguilles. Enfin, elle tomba au sol, morte, juste devant moi. Je m’approchais alors vers elle puis à l’aide d’un ciseau, je coupais soigneusement ses cheveux que j’avais toujours admiré. Le soir, je les tressa et à l’aide de bâtons de bois, j’en fis une poupée : la nouvelle Kate.

Les mois passèrent ensuite, au lycée, il y avait quelques rumeurs comme quoi j’aurai maudite des filles, mais je m’en moquais car on ne m’embêtait plus.

Oh, vous vous souvenez de mon beau-père ? Et bien, il a finalement craqué, et décidé de débrancher maman. Je n’ai pas pu l’en empêcher car il me l’avait bien caché. Alors, lui aussi avait besoin d’une punition. J’ai caché un sac de charme dans la salle d’eau, là où il avait l’habitude de se rendre avant de dormir. On la retrouvé le lendemain mort, étouffé par ses dents qui étaient toutes tombés !

Avec le casier judiciaire de mon père, j’ai pu obtenir mon émancipation. Je vécu alors dans le maison de maman jusqu’à mes 20 ans, où je me sentais bien seule. Je passais beaucoup de temps sur internet où je suis finalement rentré en contact avec maître Elijah, chef d’un groupe de pratiquant de la magie noir comme moi. N’ayant plus rien à faire à New York, je décidais de quitter la ville pour pouvoir rejoindre maître Elijah à Philadelphie.