Hermès - Dieu des voyageurs...mais encore. [Fiche finie]

Origine ethnique : Caucasien
Taille : 1m87
Poids : 70 kilos
Cicatrice(s) ? : Oui, une au bras, d'une balle que je me suis pris (je ne l'avais pas vu venir), et une à la jambe, qui me fait parfois mal quand je cours, hérité d'une attaque d'un chasseur têtu
Couleur de cheveux : Brun
Type de coiffure : Oh, là ça va être compliqué à expliquer, tu sais ? J'aime changer souvent... Mais je laisse souvent les boucles de mes cheveux intactes.
Couleur des yeux : Un bleu parfois océan grisonnant, mais souvent empli de malice
Pilosité faciale ? : Selon l'humeur
Carrure : Quelques muscles qui n'impressionnent pas tant, mais sait me faire beau pour ces mesdames et messieurs
Signes distinctif : Un tatouage d'une aile, sous chacun de mes deux pieds
Style vestimentaire : Classieux, ou décontracté
Démarche/Attitude : Vraiment ? Et puis quoi ? Je dois également dire si je fume ? Si je suis malade ? Mon attitude est le plus souvent décontracté, néanmoins, si c'est tant cela qui vous intéresse.

J’aime me voir comme un être plutôt amusant. A vrai dire, ce que je suis surtout – du moins je l’espère – c’est libre. La liberté est quelque chose auquel je m’accroche comme jamais, bien que pendant longtemps, mes tâches furent difficiles. Avouons-le, servir de facteur aux gens qui en avaient besoin, n’était pas ce qu’il y avait de plus… Libre.

Mais soit.

Je suis une personne qui déteste se faire marcher dessus, qui déteste obéir aux ordres, et qui préfère détourner les règles à ma guise, quitte à ne pas devoir les briser. Le seul auquel j’ai pu obéir, fut celui qui gagna mon respect : Zeus. Bien que je doive admettre qu’Apollon fut toujours un de mes frères préférés.

Et de Zeus, je pense avoir hérité le côté charmeur. Légèrement. Parfois, j’aime pouvoir avoir dans mon lit de quoi satisfaire mes besoins, bien que je vais avouer une chose : je traite toujours les personnes correctement. Jamais je ne vais vite, et je concède à le faire seulement si la personne est aussi consentante. Je suis un gentleman tout de même ! Ce n’est pas moi qui irais poursuivre une femme transformé en vache pour parvenir à me la faire.

Bien que je ne sois pas le dieu du vent, on aurait presque pu croire, tant je suis aussi libre que cet élément… Mais de cela j’en ai déjà parlé, n’est-ce pas ? Mais poursuivons donc. Si je fais ce que je veux quand je veux, je ne me fais pas prier, et de fait, je ne prends parti pour rien. Qu’il y ait un conflit ne m’intéresse pas, et je me contente d’en être le spectateur. Cela fait d’ailleurs bien des siècles que j’observe les humains et tout ce qui gravite autour d’eux.

Observer est ce qu’il y a de plus intéressant à faire en ce monde : vous sauriez tout ce qu’on peut voir quand on sait comment regarder… Et puis, je dois bien avouer que j’ai regardé quelques messages dont je n’étais pas censé voir le contenu… Mais ma curiosité est aussi grande que cela. J’ai pourtant des principes, une dignité et un honneur : toujours respecter ceux qui le méritent, et ignorer ceux qui n’en ont pas l’intérêt. Toujours ne se mêler à rien, pour s’éviter des problèmes, mais manger des popcorns dans un coin, comme toi en train de lire ma personnalité.
D’ailleurs, tu l’as pris salé ou sucré ton popcorn ? Vu les temps qui court, je te conseillerais bien salé… Dans le doute.

Bon, avouons-le, parfois je ne fais pas qu’observer. Mais je ne me mêle qu’en donnant des conseils ou en faisant passer des messages. Je ne suis pour aucun camp, mais ça ne m’empêche pas d’ouvrir ma bouche. J’adore ouvrir ma bouche. J’adore parler. J’adore questionner, me questionner, questionner ce qui m’entoure, j’adore en savoir toujours plus. Ca doit être un peu de ce que j’ai hérité à me faire prendre pour Thot, qui avait son petit côté « j’adore la connaissance ».
On nous confond parfois, vous savez ?

Pour le reste je ne me mouille pas tant. Pas que je sois lâche, juste que les conflits sont éreintants, fatigants, et guère intéressants. Je n’ai peur de rien, du moins,  pas de grand-chose (mourir reste quand même quelque chose qui ne me rassure pas tant, mais le danger n’est pas quelque chose qui me fait ultra peur)
Par contre, je sais négocier. Oh, je sais très bien parler quand la rhétorique est nécessaire, et user des mots est mon petit passetemps. Ça me donne un léger côté manipulateur, mais ne vous en faites pas, tout se passera bien entre vous et moi. D’autant que pour le moment je ne fais que vous dire la vérité. Profitez en. J'adore mentir.

J’oubliais. J’ai souvent la bougeotte. Presque hyperactif, comme ces gamins dans les livres où on peut me retrouver… Comment ça s’appelle déjà ? Mais si vous savez, avec le gamin qui n’a pas volé l’éclair de mon père…
Je voyage souvent, de çà et là, mais je reste quand même pas loin de Philadelphie : après tout c’est là où j’ai ma bande, et où je m’amuse le plus. C’est là où les évènements se passent, et où je peux les observer.

Pour finir, je dirais simplement que je suis quelqu’un de sympathique à vivre. Je ne mords personne, je peux être plus bienveillant qu’on ne le pense, et même si j’ai cette vilaine manie de vouloir vider les poches des gens, n’aie pas peur pour les tiennes… Après tout, je ne peux pas t’atteindre, en étant coincé dans ce contexte de forum, non ?
Oh. J’oubliais. J’ai cette fâcheuse tendance à aimer casser ce que vous appelez le quatrième mur. C’est juste… Une autre vilaine manie, tu vois ?

Mais promis, toi et moi, on s’entendra sûrement.

Mes pouvoirs sont divers, mais contrairement à mon paternel qui peut tout de même produire de la foudre, ils sont plutôt simplistes.

Courir vite : Attention, quand je dis courir vite c'est...Courir vite. En évitant les balles. A la limite de la téléportation. Oh, tu me diras, cela sied à mon apparence... très élancée.

Léviter - attention, ce n'est pas voler : Juste léviter à quelques centimètres du sol, depuis qu'on m'a volé mes sandales et mon casque ailée, je dois bien avouer que voler est plus difficile avec juste un tatouage (vous vous rendez compte ? Le dieu des voleurs...volé !)-.

Divination : Apollon m'a appris quelques trucs vite fait. Du coup je sais faire de la géomancie et de la cléromancie. A peu près.

Vol de choses : Je suis capable de voler n'importe quoi et n'importe qui du moment que c'est à portée de main,

Alohomora : Je peux ouvrir presque toutes les serrures - je dois bien admettre que certaines me font défaut quand elles sont plus puissantes que moi -. Je peux même ouvrir la serrure de ton coeur, exactement.

Mon caducée : Il me permet sinon d'envoyer autant de message à qui je veux, et sous la forme que je veux...Bon, quand les deux serpents sont d'accord, et que le moyen de message est accessible à la personne qui le reçoit.

Polymorphe : Quand je connais bien la personne, et pendant une petite durée de maximum 3h, je peux prendre l'apparence de cette personne.

Négociation : J'ai le pouvoir de négocier. Ne ris pas. C'est presque comme un pacte des démons - que je trouve ma foi fort intéressant -, je peux offrir quelque chose si on me donne une autre chose en retour. Mais ça doit toujours être matériel. Je ne peux pas te ramener à la vie ton frère ou te donner l'amour de ta vie, désolé. Par contre si tu veux une console de jeu, et que tu n'as pas d'argent, je saurais exactement ce que tu peux me donner en échange. Cool hein ? Et le contrat sera obligatoirement respecté. Sinon... Sinon l'objet que je t'ai donné disparaîtra et retournera à sa place. C'est balot hein ?

Immortel : Enfin non, si on me tue je meurs mais je peux vivre longtemps....

Quand je suis né, j’étais précoce. Plus précoce que la plupart des enfants humains, parce que d’aussi loin que je me rappelle, je n’ai jamais vu un enfant marcher et parler à peine sorti du ventre de sa mère.
Mais il fallait bien avouer une chose : je n’étais pas humain, j’étais un dieu, et j’étais né de notre père à tous. Zeus.
Pas Dieu, avec une majuscule, hein. Lui aussi il est au fond, notre père à tous, mais j’aime me dire que Zeus a conçu suffisamment d’enfants pour avoir ce titre à son tour.

Fils d’une immense fratrie (dont les neuf muses, vous vous rendez compte ?! Ca a quand même quelque chose de classe !) je ne me préoccupais pas de ce fait, quand je sortis du ventre de ma mère.
Non, j’ai préféré aller me gambader hors de ma grotte, découvrir le monde.
Déjà téméraire, déjà voyageur.
Tout était prédestiné pour que je devienne ce que je suis devenu.

C’est là que j’ai vu le monde, et que je l’ai trouvé beau. J’avais l’intelligence suffisamment forte pour avoir conscience de ce que je voyais, et l’innocence de la naissance, suffisamment ancrée pour que je trouve cela beau.
Tout simplement.

Puis ensuite j’ai dépecé une tortue pour faire un instrument de musique.
Pour ensuite, voler un troupeau qui appartenait à un de mes frères, Apollon.

Comme ça. Parce que.

Ah, l’enfance. Le moment le plus étrange existant…

Mais tout cela avait un sens pour moi : je voulais faire de la musique pendant que je contemplais la beauté du monde, et puis les vaches…Bah disons, que c’était une simple envie ? Sûrement d’embêter mon monde, sûrement parce que je voulais essayer.
Toujours est-il que j’appris même à négocier ce jour-là, vu que j’achetais le silence d’un vieux.

J’avais sacrifié deux vaches pour les dieux – parce que tout de même, je voulais montrer mon respect ! -, et avec les vaches, je pu enfin finir ma lyre.

C’est une histoire adorable hein ? Celle d’un dieu, enfant, qui dépeça une tortue et une vache pour mélanger la carapace et les boyaux pour en faire l’instrument de musique qu’on identifie comme celui des chérubins sur les tableaux et les peintures des églises, maintenant.

Quand on voit la tête des vrais anges… Ouais ça peut correspondre, vous ne trouvez pas ?

Toujours est-il que, satisfait de moi-même, j’ai fini par retourner vers ma maman, me blottir contre elle et m’y sentir bien.

C’est après qu’il y a eu quelques difficultés, comme Apollon m’a découvert. J’eus beau lui mentir, il savait que je mentais, je ne sais pas comment. Peut-être que je ne savais pas bien faire les yeux de chien battu. Je m’appelais Hermès, pas le Chat Potté.

Enfin, en tout cas, il me ramena vers notre père.
Et, du haut de mon jeune âge, de ma taille – trois pommes – je faisais face à Zeus avec plus de confiance que jamais.
Lui expliquant ce que j’avais fait, et m’amusant quand même à dérober l’arc et les flèches de mon frère – je vous ai dit, dans ma personnalité : j’ai une vilaine manie -.

Papa était content.
Ça l’a pas empêché de me dire de tout rendre. Ça c’était plus dommage, mais j’ai bien vu comment mon frère qui restait le dieu des arts avait l’air de trouver cool ma lyre.
Je lui ai donné, et j’ai eu ses vaches à la place.

Et vous savez ce que j’ai même pu faire ? Aller voir Héra, ma non-mère, celle qui jurait fidélité à tout, me donner le sein me prenant pour mon autre frère, plus légitime… Arès. J’ai joué avec le feu, mais j’adorais ça. Le danger, les challenges.
Les concours – à nouveau, je vous renvoie à ce que j’ai dit : dieu des concours, tout ça tout ça -

Pour le reste, j’ai vécu de nombreuses choses.

Par exemple, j’ai encore inventé un instrument qu’Apollon à également pris – bien que parfois je peux la récupérer et souffler un petit air -. En échange j’ai eu mon caducée – qui n’était pas entouré de serpent à la base, mais j’ai apprivoisé Skiron et Alcyone, vous comprenez ? -. Il m’a appris aussi deux trois trucs de voyance.

Et puis, j’ai fait d’autres rencontres. Des êtres moins sympathiques qui ne mériteraient pas d’exister si le monde était parfait. Dont les sirènes. Eh, c’est moi le manipulateur menteur, elles me volent un peu mon travail.
…Bien que je doive avouer que coucher avec une sirène à quelque chose de revigorant, quand celle-ci prend l’apparence d’une magnifique créature…

Et des êtres plus détonants. Comme cet ange.
Moi qui étais loin d’en être un avec mon comportement des plus désobéissants et insolent, je croisais mon premier ange avant d’aller séduire Zeus.

Il était là, j’étais là, il s’appelait Balthazar, je m’appelais Hermès, il avait de quoi me plaire, des trucs à me proposer, des larcins à faire… Vous vouliez que je fasse quoi ? Lui échanger un piano contre un autre objet ? Nah.
J’ai volé pour lui, et je suis devenu une sorte de disons… Allié ? Ah. Moi qui ne porte allégeance qu’à moi-même, je me retrouve sapé d’un allié. Mais oui, c’est vrai. J’avais un allié.
J’avais ? J’ai toujours.
Et un ange qui plus est !
Excusez-moi d’être enthousiaste, mais voyons, c’est un ange quoi ! Un ange ! Vous m’entendez ? Un machin volant doté d’un manque cruel d’humour – sauf Balthazar, lui il est bien –et qui peux me tuer d’un coup de lame.
Mieux vaut les avoir en allié qu’en ennemi. Question de bon sens. (Vous voyez, je donne des bons conseils)

D’ailleurs à y penser, je me demande si ce n’est pas à cause de Balthazar que ma lyre devint le symbole des angelots crétins qu’on voit sur les peintures.

Bref.
Entre temps je suis donc allé revoir mon père, histoire de lui graisser les pieds, les fesses, le visage. De lui plaire. Plaire à Zeus c’était important pour moi, pour ma liberté, pour ne pas qu’il me somme de faire pleins de choses.
Sauf que c’est ce qui arriva.
Il me somma de faire pleins de choses, parce qu’il vu que je savais mentir, mais il me trouva rusé, et décida que je sois son messager.
Tant pis.

De petit voleur et manipulateur je devins un facteur personnel à un dieu connu pour toutes les aventures qu’il pouvait avoir. Oh, vous auriez vu les courriers enflammés qu’il envoyait à certaines damoiselles… Hilarant.
Mais il n’était pas le seul. A y repenser, on a tous plus ou moins couché à droite à gauche. On faisait comme Zeus. Comme notre modèle.

J’ai aussi visité l’enfer, en plus de dire coucou à un ange.
Je ne me rappelle plus exactement comment j’y atterri, mais je devais passer un message, c’est tout ce dont je suis sûr. C’était… Particulier. Mais au moins, j’y fis des rencontres, et étant toujours présent sur les carrefours, je croisais de toute façon des démons des croisements.
C’était plutôt sympa vu qu’on se ressemblait sur un point : la négociation.
Pour le reste… Pour le reste disons que je gardais mes distances. Je n’avais pas envie de m’y brûler mes ailes.
Même si ça n’empêcha pas mes sandales et mon casque se faire voler un jour. Je ne sais toujours pas où elles sont, et ça a un côté assez frustrant de se dire que je ne peux plus voler. J’ai mis un tatouage à mes pieds pour au moins léviter, mais parfois cela ne me suffit pas.

Vous me diriez : pourquoi ne pas voler avec Balthazar alors ?
Vous avez déjà essayé de voler avec un ange ?
Oui, voilà. C’est comme si je vous attrapais, et que je me mettais à courir avec vous. Pas sûr que vous vous sentiez bien ensuite.

Mais voler, je continuais de le faire. Dans le sens cambrioler. Sur Terre j’avais de quoi m’amuser, et si j’arrêtais mes bêtises, j’en fis tout de même des belles. J’observais surtout les gens, je lisais quelques messages, je procréais parfois, je prenais du bon temps.

Et vous savez quoi ? Même avec ce qu’il s’est passé, l’Apocalypse, les autres fins du monde qui étaient proches, ou même cette impression étrange que les mondes se mélangent, eh bien, ce que je viens de dire… est toujours le cas.
Je cambriole toujours. Je déjoue des règles. J’observe les gens.
Et je m’amuse.
C’est fou comme je m’amuse.

Mais ça c'était avant. Genre avant qu'il y ait un bond temporel imprévu. Où j'apprends par la même occasion que mon paternel est mort.
Depuis l'annonce de la fin du monde, j'ai décidé de ne pas être d'accord avec cette décision.
Mais autant le dire : je reste un peu lâche. Alors je me contente d'attraper les humains, et de courir vite pour fuir avec eux pour les sauver.
Efficace. Rapide. Mais qui prend tout mon temps, en vérité. Ce qui fait que mon groupe de cambrioleur s'est un peu dispersé (persé!) mais que je fais avec en attendant que les choses se calment...