Shax ~ Leave One Wolf Alive and the Sheep are Never Safe

Bonjour! Mon nom sur mon certificat de naissance est Shax et on me surnomme Ratataskor, Shaxy, sexy Shax, Shaxou, le rat, le Menteur. Je suis né(e) le tu m’en demande beaucoup là… à y’a pas de correspondance moderne en Danemark? Je suis un(e) démon qui joue les dieux et j'appartiens à/au celui le plus offrant. Je travail comme/en fouteur de trouble en enfer.

Oh... OH OUI! Alors, mon caractère. Je suis genre le plus cool et gentil démon au monde et complètement un sale menteur qui n’hésite pas à trahir même ceux qui t’aime? Dis pas ça! C’est vrai pourtant, non? Pour une fois, dis la vérité. C’est pour une bonne cause. OK! Roh... Rabat-joie.

La meilleure façon de me décrire est que je suis l’hiver. Je peux être doux et magique. Un moment, je peux être la joie de vivre! Joueur et charmeur comme le temps des fêtes. Je chante beaucoup aussi. Je n’hésite pas à placer une ou deux citations de chanson lorsque je parles. C’est juste ma manière d’être! Presque naïf! Comme un bon petit enfant de chœur! Mais si on ne fait pas attention... Oh, boy! C’est là que le plaisir commence!

Mon charme cache la terrible réalité. Parce qu’après le bon temps vient la tempête. Et comme les tempêtes, je peux être fourbe. Commencer lentement, innocemment, et ce n’est que trop tard qu’on comprend dans quelle merde on se trouve. Je n’hésite pas à sacrifier des autres démons ou peu importe pour mes propres gains ou survie. Comme à l’hiver, parfois, il faut faire des choix difficiles. Bon. Ils ne sont pas difficiles pour moi, mais vous voyez où je veux en venir! On me sous-estime à cause de mon apparence et mon air innocent. C’est eux les pires…

Je n’hésite jamais. Je fonce. L’hésitation est mortelle et je tiens à ma vie. Alors je fonce et parle mon chemin au travers des enfers. Je parles bien et mens encore mieux. Je mens plus que je ne dis la vérité, c’est comme une seconde nature. Alors je parles mon chemin, je parles et parles pour survivre. Je parles et confonds mes ennemis pour mieux les abattre. Diviser pour régner non? Et même si je n’ai pas de couronne, je règne.

Comme l’hiver, je peux avoir des moments...irréels. Des moments où le vent cesse de souffler et le soleil brille sur la neige. Des moments où je suis sincère et que la neige semble fondre. Par moment, on dirait presque que je suis... moral. Mais ne vous laissez pas aveugler par tout ça. Ces moments de faiblesses ne durent jamais assez longtemps pour me racheter. Et le vent reprend son souffle et tout ces moments s’effacent.

Comme l’hiver, j’ai un certain mystère. On n’arrive pas à me définir, ni me contrôler. On me voit arriver et on me déteste. On pense que j’ai fini mes jeux, mais je reprends de plus belle. On m’admire et me déteste. On voudrait se débarrasser de moi tout en sachant que ça serait une grande perte si ça arriverait. On me hait, mais ça me plait. Être aimer attire les jaloux. Tu sais jamais qui croire. Quand on te déteste, tu sais que tout le monde est ton ennemi.

Alors prenez gardes lorsque vous vous approchez. Vous risquez de repartir avec des engelures…

Eh bien les petits curieux, je suis un… Tu es? Vraiment? Arg… t’es le pire! Bon… mon vaisseau est un homme d’une trentaine d’année... J’AI JUSTE 29 ANS!… qui a les yeux d’un magnifique bleu océan et des cheveux bruns qu’il parfois met vert. Il a une barbe au visage et des tatous aux bras basés sur des jeux vidéos ou un truc du genre… Bloodborne et Shadow of the Colossus. Fais tes recherches si t’es pour parler de moi. Il a une vision de merde… Parce que tu mets pas mes lunettes pour lire!… et il est plutôt chétif un peu… JE M’ENTRAINAIS CHAQUE JOUR AVANT QUE TU DÉBARQUES! Heureusement, il est très bien garnie sous la ceinture. T’as rien à dire sur ça? Quoi? C’est la vérité… La vérité, la vérité. Tout de suite les grands mots!

La possession, l’interférence électromagnétique, l’immortalité, l’invulnérabilité, tout ça, tout ça, la base quoi! Mais en plus, j’ai quelques affinité avec le seidr (surtout au niveau du galdr qui est chanté) et les mensonges.

If guilty feet have got no rhythm, then I’m the god of dance.
OK! MON HISTOIRE! Alors, il était une fois, un super et sexy bébé Shax qui… La vraie histoire. OK! Alors, dans une galaxie très très lointaine il y a très très longtemps… J’ai dit la vraie histoire, on a assez perdu de temps avec ça. Tu l’auras voulu. Désolé les gens!
*****
Il y a longtemps, dans un village vikings, mon père m’a dit ces dernières paroles avant un raid sur la côte des Angles ou des Scotts : «D’ici mon retour, apprend à user de l’épée. Si tu es encore un ergi à mon retour, tu en aura besoin pour te défendre de mon épée!»
Alors j’ai chanté et chanté. J’ai prié les dieux et le seidr à mon aide et mon père n’est jamais venu. La mer peut être cruelle. Surtout que jamais Odin ni Freya ne réclamera des âmes d’échoués en mer. Pas de Valhalla pour toi, cher père.

Mais ce n’était pas assez. J’en voulais plus.

Alors j’ai repris mon chant. Chantant pour une nouvelle vie. Chantant pour que mon village ne m’émasculine pas simplement parce que j’aimais la magie et la pratique avec plus de facilité que toutes les femmes présentes. Mes chants ont été entendu et bientôt, le village est en flamme sous l’attaque des Angles. Leur Jarl les a guidés dans leur quête de vengeance et les raideurs sont maintenant raidés. Ils tuent et brûlent et volent.

Mais ce n’était pas ma fin. Il y avait plus.

Un homme saint a arrêté le massacre, sûrement pour soulager sa conscience et la colère de ses dieux. Il me prend sous son aile comme si c’était le plus grand des honneurs. Comme si je devais lui être éternellement reconnaissant pour cela. Comme si sauver une vie pouvait justifier le massacre de centaines d’innocents. Comme si un acte de bonté pouvait équilibre tout le mal fait.
Il m’apportait à ses côtés, trophée d’un massacre inutile. Il m’enseignait ses dieux. Enfin, son dieu unique et sauvage. Quel dieu sacrifie son propre fils? Et noie sa création? On dirait un enfant de Loki, pas une entité «miséricordieuse».

Mais ce n’était que le début. Il y a toujours plus.

Le pays des Angles était froid. Pluvieux. La maison de l’homme saint, austère comme tous les hommes y habitant. Le plus effrayant était cette énorme croix avec un homme cloué dessus. Longtemps, j’ai cru qu’il s’agissait d’une sorte de trophée de chasse, comme on accroche la tête d’un cerf ou un sanglier. Mais il s’agissait de leur dieu. Ou fils du dieu… qui est lui-même. Et j’ai arrêté d’écouté à ce moment.

Mais ça ne voulait pas dire que je ne tendais plus l’oreille.

J’entendais tout ce qui se passait, tout ce qui se disait alors que je jouais les petits serviteurs pour les hommes austères. Versant du vin ici, enlevant la poussière là, faisant à manger plus loin. J’écoutais les conversation dans les boîtes en bois où s’enfermait un homme austère et une oie? Ou ouaille? Peu importe. Là, allait petit peuple et grand seigneur. Petit secret et grand se disait entre les murs mal isolés de cette drôle de boîte.

Mais plus j’écoutais et plus il y avait un fil conducteur.

Toujours les mêmes hommes entraient une fois par lune. Après la seule messe qu’ils venaient à. Et dans la boîte, ils parlaient de «démons» et «vampires» et «fantômes» et d’autres créatures et du fait qu’ils les avaient tuer ou mis en paix. Un jour, ils sont restés au village, proclamant à l’homme austère en chef qu’il y avait un démon dans les rues et qu’il corrompait les femmes. Faisant d’elles des sorcières. Tout de suite, j’ai voulu trouver ce «démon», peu importe ce que c’était et lui demander mes pouvoirs.

Mais je ne savais pas comment. Il fallait en savoir plus.

Alors je me suis mis à observer. Analyser. Écouter plus attentivement. Me forcer à être un bon petit chien, le parfait trophée de guerre, le sauvage assimilé. Les hommes austères n’y ont vu que du feu, me donnant de plus en plus de liberté. En pouvant aller au village, j’ai pu mieux voir. Et j’ai vu cet homme. Il parlait aux femmes, mariées ou non, ignorant souvent les tentatives du mari de casser les discussions. Trop charmeur, trop gentil. Parfait candidat donc.

Mais il fallait le piéger. Juste un peu plus…

S’il aime les völvas, il suffisait de chanter. C’était risqué. Les völvas étaient brûlées, pendues, noyées juste parce qu’elles usaient du seidr dans ce royaume. Leur dieu était décidément un psychopathe. Je connaissais le moment pour chanter sans me faire prendre. Après la messe, les cloches sonnaient. Toujours. Et le son était suffisant pour noyer ma voix. Les hommes austères allaient probablement questionner mon absence, mais c’était mieux que rien. Un chant, une danse. Et bientôt, un démon. Je devrais être effrayé pour mon âme ou un truc du genre.

Mais je souris. Je peux enfin rêver de plus.

«Dis moi, est-ce vrai que tu es un démon?» demandais-je à la bête.
«Je le suis.» répondu la bête.
«Bien. Je veux vendre mon âme. Je pense qu’elle vaut au moins cinq et demi souhaits. Je veux donc un meilleur contrôle de mes dons. Je veux aussi pouvoir user du seidr plus facilement, je veux plus de puissance, je veux pouvoir me venger et être à la tête de mon propre cercle de völvas. Et je veux des vrais vêtements, pas ce truc gris qui gratte» disais-je sans prendre une seule pause.
La bête me fixait, clairement, j’avais demandé trop.
«Je peux t’aider à devenir plus fort, assez pour te venger et imposer le respect, mais pas plus. Et tu dois savoir que dans di..» la bête n’a pas le temps de finir.
«Parfait, je dois signer où?».
Il n’a pas répondu à tout ce que j’ai demandé.

Mais j’ai obtenu tout ce que je voulais. Et il était temps pour plus.

Le pacte passé, ma puissance décuplée, je me suis mis à l’action. Un chant puissant. Comme jamais j’en avait fait. J’ai fait pleuvoir des lames de feu sur le village. Des morts et des morts et des cris. Des pleures et des supplices. J’ai épargné les völvas, en profitant pour partir mon cercle de «sorcière» comme disent les Angles. Et moi, au milieu de tout ça, de la destruction et la création d’une nouvelle communauté. Souriant. Satisfait.

Mais pas assez. J’en veux plus.

Ma communauté a grandi rapidement grâce à ma nouvelle puissance. Mais ça attire des gens. Des gens comme les hommes étranges qui parlaient de démons et fantômes. Bientôt, ils me traquent, me menacent, tentent de me tuer. Et je me suis rappelé ce qu’a dit les hommes austères. Sans âme, les gens vont en enfer. En enfer, naisse les démons. Un plan s’est mis à germer dans mon esprit. Pourquoi se contenter d’être humain quand il est possible de devenir plus… fort? Il suffisait de mourir. Justement, j’ai des chasseurs à mes trousses. C’est la fin d’une époque.

Mais la début d’une autre. Une vie plus parfaite.
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Un démon plus tard…

Je me suis vite adapté à ma nouvelle condition. C’était facile après tout. Je n’avais aucune morale et je n’hésitais pas à jouer sur les mots de mes contrats. Ne donnant jamais ce que le client voulait, mais bien ce qu’il disait. Trouvant les loopholes et y sautant à pieds joints. C’était merveilleux. Mais ça ne plaisait pas à tout le monde. Je «donnais une mauvaise réputation aux démons» et ça «réduisait le nombre de contrats totaux» et blablabla. Un jour, Léo est venu me voir, me mettant en garde.

«Le roi des enfers n'aime pas tes méthodes. Je te dis ça, tu en fais ce que tu veux, mais ne sois pas un idiot.»

J’ai été idiot.

Une chose que j’ai bien vite appris en dans cet Helheim chaud est que les morts sont puissants. Et les démons sont orgueilleux… Un mot ou deux et une couronne taché de sang plus tard, un nouveau roi était sur le trône. J’étais calmement au fond de la salle, souriant et murmurant longue vie au roi. Pendant un bref moment, j’ai cru voir Leo me regarder et sourire, mais ça ne devait qu’être une illusion.

Le temps continuait de passer. Les rois s’enchaînaient. Je n’étais pas toujours l’investigateur de ce changement, mais la plupart du temps, j’avais mis la main à la pâte. Changeant les tournant politique de d’Helheim comme je change ma veste de bord. Certains me demandaient pourquoi je ne faisais pas en sorte d’être élu roi. Ça serait moins de travail. Mais le fait est que… une couronne est lourde. Et je préférais, et préfère toujours, garder la tête légère.

Tout allait pour mieux avec le dernier roi. Un magnifique pantin jusqu’à ce qu’un certain Lucifer s’en débarrasse. Quand ce dernier est disparu, un autre démon a pris sa place. Malheureusement, celui-ci était aussi chiant que son prédécesseur et j’ai été contraint de changer de camp. Voyons maintenant voir où ça va me mener….

J’espère surtout que ça va te mener loin de mon corps. Roh! Aller! On s’amuse bien toi et moi! Non! Détestable… juste pour ça, je vais aller ingurgité une livre de beurre. NOOON!