Daniel Morrison - Sorcier

Bonjour! Mon nom sur mon certificat de naissance est Daniel Morrison et on me surnomme Dan, Danini pour les intimes. Je suis né(e) le 13/08/1991 à Blackpool au Royaume-Uni. Je suis un(e) Sorcier et je n’appartiens à rien du tout. Je travaille comme architecte débutant.

Fabuleux - Souriant - Impulsif - Excentrique - Jaloux - Protecteur - Paresseux - Loyal - Fêtard - Passionné – Envahissant – Joueur – Éblouissant – Électrisant -Parfait – Oh et humble, ouaip

Vous pouvez écrire le physique ou ne pas l'écrire. C'est libre à vous ( la fiche sera changé sous peu et cette section disparaitra )

Je suis né sorcier. Ma famille l’était avant moi et la famille de ma famille aussi. Vous voyez le genre. Si j’étais resté dans mon pays, j’aurais peut-être même dû me marier et faire un bébé ou quatre à une sorcière de naissance pour continuer la lignée. Des yeux comme les miens, ça ne se perd pas ! Il faut transmettre. Bon d’accord, pour mes parents, c’est plus transmettre nos pouvoirs et continuer pour des générations futures, mais je gère mieux mes priorités qu’eux. Je baigne donc dans la magie depuis la naissance et même si j’ai beaucoup appris la théorie, je suis meilleur avec la magie plus… impulsive? Je ne sais pas comment l’expliquer, mais j’arrive à apprendre n’importe quelle chanson rapidement, mais les sorts… c’est pénible. La magie élémentaire, même si elle suce beaucoup, est ma préférée. En fait, j’aime la magie qui suce beaucoup, c’est rapide et direct et on ne peut pas trop en faire, parce qu’on le sent rapidement dans son petit corps. C’est simple et complexe à la fois. Il faut juste tenter de ne pas électrocuter trop de fois son hamster. Mes parents étaient des sorciers plus portés vers la magie druidique, se laissant porté par la magie blanche. La magie noire a toujours été grandement interdite au sein de ma famille. Je n’ai donc pas réellement les notions théoriques à ce sujet. Même si dans mon idée, mieux vaux connaitre son ennemi, mes parents sont plutôt du genre « Il ne faut pas tenter le Diable ». J’ai tenté d’expliquer que je ne suis pas le Diable, mais qu’on pourrait l’invoquer… ma mère a tenté de me cramer les cheveux, mais j’ai évité. J’arrive quand même à la cerner, la magie noire, pas ma mère... Du moins, à savoir que je ne devrais pas lire ou faire tel sort. On ne lit pas à voix haute n’importe quel grimoire, on peut attraper des cochonneries comme ça. Faut savoir utiliser les bonnes protections. Je peux la comprendre, mais je ne la pratiquerai pas. La magie que je trouve la plus marrante est la divination, la plus emmerdante est les petits sacs. La divination c’est un peu aléatoire, ça ne suce pas, alors on peut s’en servir souvent. Oh et si j’ai du mal à perdre mon accent britannique malgré les années, imaginez comment je n’aime pas prononcer du charabia magique. Je le fais, mais je n’apprécie pas particulièrement. J’ai d’autre moyen de prendre mon pied.

Oh mon Dieu ! J'ai failli oublier ! Ça m'a pris 28 ans, mais j'y arrive maintenant ! C'est génial, c'est magique, c'est fabuleux ! J'arrive à ouvrir la porte du frigo avec la force de ma pensée. Vous n'imaginez pas le pied ! Être capable de rester à moitié mourant sur son canapé, ouvrir la porte du frigo et attirer à soi une canette d'eau pétillante pour faire passer le hang over. C'est PAR-FAIT que je vous dis.

Une famille de sorcier habitant dans une ville nommée Blackpool depuis plusieurs générations, c’est un peu contradictoire quand on sait que ces gens ont choisi de faire le bien avec leur don. On imagine beaucoup plus une famille de viles créatures baignant dans la noirceur de leur âme ou quelque chose comme ça. Limite, on s’attend à croiser un zombie ou deux dans le salon, mais non. Rien du tout. Magie blanche seulement. Du côté de ma mère c’est tout blanc, du côté de mon père… y a des câlins aux arbres qui se perdent. On ne sait pas exactement quand le choix a été fait, ni par qui, mais la magie noire a depuis longtemps été proscrite. Du moins, c’est ce qu’on m’a dit et je ne suis pas assez suicidaire pour contredire la famille. Littéralement, poser une question à ce sujet vous apportait le courroux des parents et malgré tout ce que vous devez penser de moi, je n’étais pas le mouton noir de la famille. Alors, on allait rester sage longtemps. Impossible d’avoir de l’informations et je ne cherchais pas non plus.

Je suis quand même né dans une famille aimante et chaleureuse, c’était juste plus difficile de garder le secret sur tout ce qui entourait ma famille. Au moins, maintenant, on ne vous brûle plus sur un buché, mais les chasseurs peuvent être très désagréable quand ils le veulent. Certains n’attendent même pas de savoir si vous êtes de bonnes personnes ou non. C’est quand même difficile de ne pas dire à ses copains de classes qu’on a participé à son premier rituel. Que maman à tenter de vous enseigner à guérir votre genou, mais que sincèrement, la guérison ce n’est pas simple. Pas dire non plus que papa, il n’a qu’à mettre un peu d’effort dans le jardin et qu’il arrive à créer quelques choses de beau, de gigantesque pour mes yeux d’enfants. En même temps, si j’en avais parlé, on m’aurait pris pour un fou. Non mais, un vrai fou, pas juste un excentrique.

Sans trop savoir pourquoi, nous avons dû déménager lorsque j’avais 4 ans. J’avais électrocuté mon Hamster, mais j’étais certain que ne n’était pas pour cette raison qu’on partait ! Parce que malgré quelques tics et soubresauts constant, Mr. Fluffy allait très bien ! Je vous le jure. Mes parents parlèrent d’un nouveau départ et c’est au Kansas qu’ils décidèrent de redémarrer leur vie. Genre, Kansas. Pourquoi ? Californie, Floride, Punta Cana, Mexique… un endroit beau et chaud et pas… vous voyez le jugement de choix ? Il y a du football au Kansas, mais pas le bon, il y a des gens au Kansas, mais avec un accent. Non mais… ils ont un accent au sein de leur propre pays. Au moins ils ont Flash McQueen, je suppose que c’est un plus maintenant que j’y pense.

Ma vie a changé du tout au tout quand j’ai rencontré Amelia. Parce qu’avant, il n’y avait que mes parents, moi et mon grand frère. Maintenant, j’avais une amie, une vraie. En plus, elle me comprenait même si je ne disais pas les bons mots. Parce que sincèrement, qui connait la différence entre du football et du football ou des chips… Bref, c’est pareil. Elle m’a rapidement adopté ou je me suis imposé, c’est un peu nébuleux. Je sais qu’il y a eu échange de bonbon et d’une tartine au déjeuner. Elle est rapidement passée de connaissance à amie. Une fois que j’ai pris l’habitude de cacher mes pouvoirs, elle devint plus qu’une amie. Elle devint une sorte de petite sœur. Tant mieux, parce que mon grand frère pouvait être chiant parfois ! Alors mieux valait trouver mieux toute suite pendant qu’on y était.

L’adolescence fut l’une de mes plus belles époques, les membres de ma famille acceptèrent Amelia comme un prolongement de moi-même et personne ne s’en plaignait, pas même Amelia. Ce qui est un gros plus dans notre relation. Parce que si elle était un prolongement de moi-même, mais non consentante, ça serait franchement étrange. Un peu comme une main qui refuse de vous obéir ou… bah, pas qu’Amelia obéit, loin de là même, mais… bref, vous comprenez le principe ! Pas besoin de faire un dessin.  J’étais explosif, flamboyant, joueur, excentrique, j’avais un style vestimentaire qui m’était propre et Amelia me servait de poupée à habiller à ma guise. Tout lui allait bien à cette fille, elle était parfaite. Je pouvais même lui acheter des vêtements à l’œil et tout lui allait. J’en étais presque jaloux, mais je l’aimais beaucoup trop pour faire la gueule.

C’est vers 16 ans que j’ai utilisai ma magie pour la première fois de façon volontairement offensive. En fait, c’était plutôt sous le coup de la colère, il faut l’avouer. Si au moins c’était contre un inconnu, un crétin qui n’était pas un peu le mien… mais j’ai cramé mon frère pour avoir espéré tenter sa chance avec Amelia. Il ne comptait pas l’épouser, ni même l’aimer, juste… faire ce qu’il faisait de mieux, alors je me suis enflammé et lui a littéralement grillé les fesses. Ça va, ça va, ma mère l’a soigné et il ne lui reste presque plus de preuve de mon crime mais il m’en a voulu longtemps pour ça. Elle n’est pas au courant, c’est surement mieux comme cela.

Vers la fin de nos études, j’ai trouvé l’homme de ma vie. Je vous jure, il était parfait. Il avait les bonnes proportions partout, il me supportait et il savait aligner trois mots. En fait, le plus important, c’était qu’il avait fait son coming out et qu’on ne serait pas obligé de se cacher à deux dans un placard. Je n’ai jamais eu réellement à dire que j’étais gay, parce que… c’était quand même… évident. Je ne plonge pas complètement dans le stéréotype, mais je pense que me voir embrasser une fille aurait plus surpris que de me voir regarder les fesses d’un garçon. Du moins, pour Amelia et moi, c’était clair. On n’a jamais eu les mêmes goûts, heureusement, mais quand même !

À la fin de nos études, Amelia voulu voyager. Alors, j’ai voyagé. Impossible que je la laisse toute seule à l’autre bout du monde. Jamais. Elle était minuscule, elle allait servir au trafic humain ou en casse-croûte par une créature rare. Non, non, impossible de la laisser partir sans moi. Nous sommes partis longtemps. Sauf qu’elle refusait de rentrer et que… j’avais des engagements. Déjà, mes parents voulaient continuer mon apprentissage de la sorcellerie. En vieillissant, on apprend des choses beaucoup plus concrète et poussée et complexe et chiante. En plus, j’avais de réelle étude à faire. Alors, au bout d’un an et demi, j’ai glissé un petit sac à sorcière comme j’aime les appelés dans le sac d’Amelia, bien dissimulé et je pouvais au moins savoir où elle se trouvait en tout temps. J’avais même une boule de cristal à son nom. Pas besoin de CSI pour retrouver le corps, j’étais là pour ça. Si vous vous demandez, non, ce n’est pas réellement moi qui ai fait le petit sac, j’ai demandé de l’aide, mais j’ai regardé comment faire, c’est un début. C’est chiant à faire les petits sacs à sorcière. Pour la boule de cristal, j’ai rapidement appris à m’en servir, juste au cas. Le tarot aussi, pour prévoir si un jour elle allait peut-être mourir. Si les carte était flou, je l’appelais, je me pointais pour un week end à l’autre bout du monde. Vous voyez le genre ? On n’était jamais trop prudent avec les voyages trop longs ! Une fois de retour à la maison mon couple en prit un coup, c’est juste que… bah… il n’était plus si parfait que cela. Même ses proportions avaient changé ! Alors hop, au placard et on ressort ses plus beaux atouts pour danser la danse du célibat.

J’ai rapidement commencé des études en architecture, parce que, c’était artistique et méthodique à la fois. Quand on vous entraine depuis la naissance à tracer des runes, créé un plan à l’échelle, c’était facile. J’aurais pu aussi aller vers la photographie, mais j’ai préféré en faire mon passe-temps. En prime, j’adorais photographier de l’architecture. C’est moins payant la photographie et je coute vraiment cher en vêtement. Surtout quand je dois habiller Amelia aussi, parce que parfois… elle se plait d’un rien cette fille. Faut vraiment que je la soutienne vestimentairement parlant. C’est durant ma première année en architecture que je me suis fait initié à la guitare par le nouvel homme de ma vie, il étudiait en musique, il avait des mains, des abdos, des fesses parfaites. C’était facile d’apprendre à jouer avec lui. J’avais l’habitude d’aller danser, lui préférait le karaoké, j’ai dû apprendre à faire avec.

J’ai accumulé les heures de stage et je vie ma vie et je m’amuse pleinement et j’assume complètement mes choix de vie et… je sais plus ce que j’allais dire. Ah oui ! Je me suis séparé de mon mec, parce qu’il ronflait, c’était l’Enfer sur terre. Il en faisait vibrer les murs. J’aime ce qui vibre, mais pas ma tête de lit, je le préfère… Bref, on s’est séparé. C’était mieux comme cela, c’était mieux pour tout le monde. Monsieur doigts de fée se trouverait un homme sourd pour combler ses envies. Bref, je ne manque de rien, mes parents ont abandonné l’idée de me faire faire un parfait sorcier avec une sorcière quelconque parce que bah, je suis gay et je ne m’en cacherai pas. Amelia est toujours dans ma vie, elle étudie pour devenir prof et on est heureux. Elle est donc revenue en un seul morceau de voyage, vous vous en doutez bien. On s’amuse. Tout est beau. Le surnaturelle déconne salement en Amérique, mais les chasseurs nous ont fiché la paix, alors tant mieux ! Je ne les embêterai pas non plus. On ne fait rien de mal en prime. Je ne m’intéresse pas plus que cela à la politique démoniaque et à toutes les rumeurs qui courent. Surtout que quand on s’y attarde, ça fait un peu peur… juste un peu. L’alcool, les boites de nuits et les amis, c’est mieux que de s’en faire. On vas simplement tenter de ne pas se faire tuer par la prochaine connerie que les gens vous nous balancer par la tête.