Benedict - Like a blessing of innocence

Bonjour! Mon nom sur mon certificat de naissance est Benedict Beauchamp (comme Edwin Beauchamp qui est son père) et on me surnomme probablement chouquette vu sa bouille. Je suis né(e) le 6 septembre 1996 à Bangor, Maine au/en pays. Je suis un(e) humain au sang de démon (et probablement avec un fond de sang de dieu, mais ça...) et j'appartiens à/au bien (et à sa famille qu'il aime fort notamment sa jumelle, mais en fait il adore toute sa famille !). Je travail comme/en danseur et serveur (parce que la danse lui fait pas gagner grand chose).

Benedict, est quelqu’un de foncièrement gentil. Dans toute sa nature, dans toute sa façon d’agir, il n’est que bonté et bienveillance. Cela ne l’exempt pas de défaut, au contraire, mais une chose est sure : il n’a jamais pensé à mal. Même plus encore, il laisse les mouches venir l’embêter, sans les tuer, tentant simplement de les délivrer et de les ramener à la nature.

Il est quelqu’un ainsi, de particulièrement attentif, altruiste, empathique, doux, gentil, accueillant, serviable…Bref, vous voyez le genre de personne : quelqu’un de gentil. Il voit le bien partout, s’efforce du moins, à le voir partout, et estime que toute chose à forcément une part de bien en lui. Benedict est ainsi : bien trop innocent.

Enfin, est-il tant innocent ? Il ne se laisse pas attaquer, il ne se laisse pas écraser. Mais il ne se méfie pas, il fait confiance. Benedict prend juste ses précautions pour que ça ne lui retombe pas dessus et ne le détruise.
Et pourtant, parfois si, cela arrive. Parfois, certains abusent de sa confiance, et il doit faire avec. Mais il a une sœur jumelle bien plus féroce que lui, alors ça compense. Ou bien cela le met en danger.

Benedict, de par sa gentillesse, peut d’ailleurs vite devenir dépendant des gens. Jamais il ne leur imposera ses handicaps et tout le reste, mais il peut les suivre, estimer que c’est à eux qu’il doit se confier, faire ce qu’ils leurs demandent.
Et pire encore : Benedict donne trop facilement sa confiance.

Il n’est d’ailleurs pas rancunier. Vous pourrez lui faire du mal un nombre incalculable de fois, que si vous lui affirmez avoir changé, il vous croira. Cela rend Benedict très facile à avoir par les gens de type pervers narcissique.

Au-delà de ça, Benedict montre une volonté de vivre décadente. Il veut vivre, il veut bouger. Quand il a décidé quelque chose : il le fera. Pour lui, rien n’est impossible, et il s’accroche à tout pour y parvenir. Cela fait de lui quelqu’un qui travaille deux fois plus que la moyenne et qui peut paraître particulièrement sérieux.

Cela ne l’empêche pas de faire de l’humour et de rire à celui des autres, bien qu’il trouve l’humour noir « très triste » par exemple.
Mais clairement, on peut lui dire qu’il est « Trop bon trop con » qu’il ne sera pas blessé. En fait, peu de choses lui font mal, et les seules réelles personnes qui peuvent le blesser avec des mots, s’avèrent être sa famille.

Benedict tient à sa famille plus que tout. Notamment à sa jumelle auquel il est trop souvent accroché. Si cela se passe mal dans sa famille, il peut être rapidement triste. Mais ne pas le montrer. Parce que quand Benedict éprouve des émotions négatives, il fait tout pour les prendre sur lui et ne jamais les montrer.
Comme une forme de courage. Même la peur, il la retient. Encore plus devant les gens qu’ils lui sont proches.
Et pourtant, peureux, il peut l'être sans mal, sauf, bizarrement, devant les fantômes. Mais les créatures plus dangereuses lui font peur - même si pour lui elles peuvent être gentilles -, l'inconnu et les inconnus aussi, ce qui le rend parfois introverti.

Il paraît donc « fort » alors qu’au fond il peut se sentir très mal. D’ailleurs, il ira au-devant du danger, en faisant comme s’il ne craignait rien, si cela lui permet de protéger ceux qui lui sont chers. Et même, en règle générale, Benedict ne fuit pas. C’est dans ses principes. Malgré toute la peur qu'il peut avoir. Et l'envie de vite partir en courant.

Benedict est sinon très empathique. Mais ainsi, il lui arrive parfois de ressentir les émotions négatives de ses proches, et de les accumuler comme si de rien n’était, oubliant de relâcher derrière. Il a du mal à prendre du recul sur ce qui fait partie de ses émotions à lui, ou celles qui ne le sont pas. Ce qui fait que ça le rend parfois un brin discret, du genre à pas trop s'imposer.

Il a un côté superstitieux aussi, du genre à collectionner les grigris et objets divers, ou à croire que s'il passe sous une échelle ça va se réaliser. En vrai, il sait quelque part que c'est faux, mais quelque part il se dit quand même que c'est vrai. C'est un vrai conflit pour lui.

Pour le reste, il peut être parfois rêveur, dans la lune, et il peut aussi penser affreusement vite, ce qui le fait dériver de sujet en sujet. Et il est plutôt intelligent avec une très bonne mémoire. A savoir qu'il est également d'une politesse indubitable, et qu'il s'efforce de toujours montrer le plus de respect possible à toutes les personnes. Personnes, qu'il ne juge jamais d'ailleurs. Vous pouvez être n'importe qui, de n'importe quel physique, que ça ne sera pas ça qui fera qu'il ne vous aimera pas.
D'ailleurs Benedict peut-il détester quelqu'un ? C'est une très bonne question.

Son physique est plus que banal. Du moins, dans la société occidentale dans laquelle il vit. Mais il est amusant de constater que Benedict ressemble réellement à son père : des cheveux bruns, des yeux bruns. Comme Edwin. Il a des cheveux souvent courts, qu’il coiffe comme il peut, et dont il prend régulièrement soin.

Du fait de ses problèmes physiques et handicapant, il n’a jamais vraiment grandi, et ne dépasse pas le mètre soixante-douze. Mais ça ne l’empêche pas d’avoir un corps relativement élancé et à des endroits, plutôt musclé. Cela lui permet de danser avec grâce, et de pouvoir porter son ou sa partenaire quand c’est nécessaire.

Mais parfois, sa jambe droite le lâche. Lui offre une douleur fulgurante, et se paralyse presque. Dans ces moments-là, Benedict se retrouve en béquille, parfois en chaise roulante quand c’est trop dur. Les médecins sont incapables de savoir où ça peut venir, et cela lui arrive à des intervalles parfaitement irréguliers. Ainsi, quand ça arrive, il peut ne pas tant utiliser sa jambe pendant maximum deux jours. Parfois ça dure juste une heure. Cela dépend.

C’est pour ça que parfois, il se demande s’il pourra devenir réellement un danseur qui pourrait aller plus loin que jamais dans les échelons.
Mais il s’accroche à son rêve.
Sinon, il est daltonien trichromate, et a du mal à percevoir les verts, les confondant avec les bleus, la plupart du temps.
Il porte aussi des lunettes pour lire. Parce qu’au fond, Benedict a beau avoir un corps relativement « solide », il est très fragile. Il peut tomber malade facilement, aussi.

Et plus encore, et plus handicapant pour palier avec le fait d’avoir une jambe folle, il est asthmatique. A croire que tout lui est tombé dessus. Mais cela ne l’empêche pas de se relever à chaque fois, et de dépasser ses limites, envers et contre tout, faisant criser régulièrement son médecin.

Autrement, niveau vestimentaire, il aime à porter des habits simples et confortables, et se trimballe parfois en tenue de danse classique, juste parce qu’il juge que c’est sympathique à porter. Il ne fait pas trop attention à sa tenue vestimentaire.

Et Benedict adore les converses, il en a de toutes sortes, et de toutes les couleurs. Elles ne sont jamais de très hautes qualités, mais il les adore.

Il les voit. Ils sont là, autour de lui. Ces âmes en peine, qui n'ont pu quitter le monde terrestre. Il les voit, comme un faucheur les verrait. Il les voit avant qu'un faucheur n'arrive. Il les voit avant qu'ils ne changent de caractère. Il sait qu'ils sont là.

Et Benedict les apprécie. Benedict aime bien les fantômes, il les trouve gentil, même ceux qui semblent l'insulter ou lui vouloir du mal. A ses yeux, ils sont gentils. Il aime passer du temps avec eux. Et il aime bien les aider aussi.
Cela, c'est son pouvoir de sang de démon, voir les fantômes, leur parler.

Mais probablement qu'être le fils du dieu de la mort, l'a influencé. Parce que, au delà de ça, ces fantômes à qui il parle, il semblerait qu'il peux aussi les contrôler. Benedict n'en a pas conscience, et probablement que les êtres morts non plus. Mais il peux leur ordonner des choses, même demandé poliment, que l'esprit le fera.

Sauf si l'esprit a une forte volonté, ou même, qu'il est à tendance vengeur. Là, restera à courir et à jeter du sel, probablement. Bien que jamais Benedict ne voudra faire mal aux esprits, même vengeurs.
Et puis, Benedict à conscience, que, parfois, c'est parce qu'il cause trop aux fantômes, que sa jambe le lâche. Mais il ne peux pas s'en empêcher. Il aime discuter avec eux.

Sa mère s'est peut-être sacrifiée pour lui et sa soeur, qu'il en est resté fragile. Lauren, elle, a semblé absorber toute sa force, pour ne laisser que ce corps, qui parfois est trop défaillant.
Dès sa naissance, Benedict était minuscule, obligé de finir en couveuse pendant un temps, avant que les médecins daignent le faire sortir. C'était un beau bébé quand même, juste...Fragile. Presque on aurait pu avoir peur de le porter.
Mais au delà de cette fragilité, à quatre ans, il faisait déjà le cochon pendu, et était déjà décidé à bouger de partout. Pas qu'il était totalement surexcité, mais suffisamment énergique pour finir à l'hopital, à six ans, pour un bras cassé.
Il avait probablement inquiété tout le monde, mais faire ça lui avait semblé être une bonne idée, et puis, il aimait bien, être en l'air, et bouger, faire de son corps quelque chose d'autre qu'une chose fragile.

C'est plus tard, qu'il découvrit la danse. Il avait 7 ans, quand il a vu un ballet, avec l'école, et qu'il est tombé amoureux de ces corps gracieux qui s’élançaient. Ses yeux brillèrent en étoile, et envers et contre tous, et surtout, envers et contre son corps qui refusait de le suivre, tombant trop facilement, se blessant trop souvent, il décida de faire ça.
C'était sa première vraie décision, les autres n'étant que des lubies de Lauren, qu'il suivait avec ferveur, pour rester près de sa soeur.

Au delà de ça, Benedict adorait toute sa famille. Sa maman. Son papa. Sa soeur. Son autre soeur. Tout le monde, en fait. Il s'attachait vite, probablement trop vite, mais ça n'avait pas d'importance, parce que ça le rendait heureux.

Et il grandit. Il fit de la danse, parce que c'était toute sa volonté, parce que malgré son asthme, il était prêt à tout pour parvenir à réussir son rêve. Devenir un grand danseur, d'un ballet, ou quelque chose d'aussi grandiose. Mais alors qu'il préparait son tout premier véritable spectacle de danse, où il aurait eut un peu plus de rôle que celui du décor, il apprit la naissance d'une petite soeur, et la mort de sa mère.
Ce premier spectacle ne fut finalement pas son premier, et il passa des mois à se remettre de la douleur que lui avait apporté cette perte.

Parce que Benedict était ainsi : trop généreux et aimant, et savoir qu'il perdait un être cher, l'avait anéanti.
Il se raccrocha à son père et à sa jumelle comme à une bouée de sauvetage, tout autant qu'à ses amis qui le soutinrent comme ils purent.
Il poursuivit malgré tout son chemin, et devint un garçon plein de volonté, comme toujours, mais avec cette gentillesse qui semblait inébranlable, même en apprenant la réelle face du monde. Celle plus sombre, ou rien n'est parfait.

Puis un jour, Benedict les a vu.
Ils étaient là, quand personne ne les voyait. Et lui, qui ignorait qui était réellement son père, s'approcha d'eux, comme un ami. Il apprit qui ils étaient. Les fantômes. Ceux qui attendaient la faucheuse, ceux qui étaient restés bloqués aussi. Il était là pour eux, pour leur parler. Au départ, cela lui causa des problèmes : forcément, tous les gens le regardaient bizarrement quand il parlait à un être invisible. Et au départ, même, Benedict n'avait pas conscience que pour eux ils parlaient tout seul.
C'est après qu'il a compris. Il ignorait ce que contenait son sang, ce mélange démoniaque et "divin" (mais pas le Dieu barbu du ciel, plutôt celui d'en bas). Et Benedict s'en fichait bien, il voulait tenir compagnie à ses êtres solitaires.
Parfois, il lui sembla même entrapercevoir d'autres êtres, mais jamais il ne pu voir réellement les faucheuses qui entourait ce monde pour venir chercher les âmes.

C'est après être devenu ami avec l'un d'eux, qui, avait, toujours la gentillesse d'étrangement l'aider quand il lui demandait, que Benedict est tombé. Sa jambe lui faisait atrocement mal, il pouvait difficilement la bouger, et ce jeune adulte fragile, rata un nouveau spectacle de danse, avec regret, parce que son corps ne semblait pas supporter qu'il puisse avoir un pouvoir.
Peut-être que l'esprit s'en rendit compte, parce qu'il disparu.
Benedict ne le revit en tout cas jamais.
A son plus grand malheur, parce qu'il s'y était attaché.
Mais à la place, il pu à nouveau marcher, deux jours plus tard.

Ce fut plus tard, que le brun comprit le lien entre sa jambe et son mystérieux pouvoir. Bien qu'il ne semble toujours pas avoir compris qu'il peut contrôler les esprits. Il ne sait pas qui est véritablement son père, il ne sait rien. Il sait juste une chose : il a suivi son père pour Kansas. Cela le changeait. Mais Benedict était au fait du "métier" de son père. Homme de lettre. Un métier qui inquiétait doublement le garçon : après tout, il n'a jamais pensé que les créatures pouvaient être totalement néfastes, et en prime, et surtout, il est inquiet pour son père.
Parce qu'Edwin doit après tout lutter contre des créatures non ?
Benedict n'a jamais aimé ce fait.
Mais c'est parce que son âme est trop bonne quand son sang est si étrange.

Ici, il sent que tout est en train de partir à la dérive. Mais pas que là, partout dans le monde en fait. Alors Benedict s'accroche à ses spectacles de danse, à son but, à son rêve, mais surtout. Il s'inquiètes toujours plus de ce qui l'entoure, et semble prêt à tout pour protéger tout le monde, n'en déplaise à son corps qui semble, lui, ne pas savoir se protéger.