Le plus gros secret de Bobby : sa nièce Léonora Aiyanna Singer !

Bonjour! Mon nom sur mon certificat de naissance est Leonora Aiyanna Singer et on me surnomme Léo. Je suis née le 4 juillet 1988 à Dakota du Nord aux États-Unis. Je suis une Humaine et j'appartiens au Bien. Je travaille comme  chasseuse paranormale et en recherche d'emploi.

Léonora n’aime pas se laisser marcher sur les pieds. Elle déteste énormément les personnes trop riches qui ont tendance à se la péter plus haut que leur cul. Alors, elle prend un malin plaisir de les remettre en place. Quitte à se mêler dans une bagarre pour protéger une personne en détresse ou en déclarer une. Elle a été élevée pour tuer des monstres, des assassins.
À l’époque, elle s’habillait comme un garçon manqué. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, elle avait apprit à s’habiller comme une femme normale. Si il le faut, elle n’hésitera pas à mettre une robe rouge, les cheveux relevée afin de montrer sa poitrine pour manipuler les hommes ou les femmes afin de les déstabiliser pour en tirer profit. Jamais elle ne couchera pour son travail de chasseuse. Ce n’est pas son genre. Si elle a envie de coucher avec un homme c’est juste parce qu’elle en a envie ou qu’elle est amoureuse. Tout le monde la chari sur son âge et le fait qu’elle n’ait pas encore un homme vu son physique. Ce qui lui est déjà arrivée, mais là, n’est pas le sujet. Léonora est quelqu’un qui s’en veut réellement, mais n’aime pas le montrer. Elle reste fière. Malgré qu’elle soit atteinte d’hypermnésie, elle voudrait oublier les choses du passé pour mieux profiter du présent. Elle aimerait vivre une vie normale, mais ça ne sera jamais le cas. Léonora reste ouverte d’esprit, à l’écoute, studieuse, râleuse et touche à tout. Elle parle plusieurs langues étrangères comme le latin, l’espagnol, l’amérindien, l’anglais, le français, l’allemand, le russe et elle apprend actuellement le chinois…Pour l’instant, c’est en stand-by. Elle déteste les armes à feu, mais s’il le faut, elle n’hésite pas à s’en servir. Elle a peur de devenir comme son grand-père, alcoolique et battre ses enfants ou son mari. Elle ne veut pas le devenir. D’ailleurs c’était Bobby qui le lui en avait parlé. Elle reste attachée à la famille et n’hésite jamais à les protéger ! Elle reste fidèle, franche et loyale.

Bien qu’elle mesure 1m74 et pèse 52kg, Léonora ne se laisse pas faire par ses adversaires. Elle est rusée, tout simplement. La jeune femme possède un énorme tatouage polynésien sur le dos à gauche. Signe symbolisant le feu, mais elle a été le faire à ses vingt-ans pour montrer qu’elle avait un caractère bien trempée. D’ailleurs, elle a de nombreuses cicatrices dont une énorme sur la cuisse droite, une sur le pied gauche, deux autres sur le bras et une légère cicatrice autour de son cou qu’elle cache avec un collier amérindien. Bien qu’elle était garçon manquée jusqu’à la vingtaine, Léonora s’habille un peu comme elle le souhaite. En ce moment, c’est souvent bohème, ce qui reflète un peu avec ses origines et la couleur de sa peau. Elle possède des belles formes, ce qui l’avantage lorsqu’elle doit porter une robe afin de séduire, manipuler ses ennemis afin de tirer profit de la situation ou obtenir des informations. Elle possède deux tailleurs afin de se faire passer pour une avocate, ou un agent du FBI. Parfois, elle porte des lunettes pour lire parce qu’elle est souvent fatiguée à cause de ses cauchemars répétitifs. Mais elle préfère laisser ses longs cheveux bruns volés au vent. Sinon rien à dire, ça reste une magnifique femme.

Pouvoirs

Dakota du Nord,
Fourrière de Bobby Singer,

Plongé dans ses pensées, le bon vieux vétéran se leva de son bureau. Il prit soin de déposer une photo sur le meuble avant de se diriger dans la cuisine. Pièce où il avait caché quelques effets personnels comme un téléphone où était inscrit un numéro. Numéro inconnu pour les frères Winchester. Il hésitait à Lui téléphoner. Il avait besoin de son aide concernant une chasse qui les concernait tous les deux. Une sombre affaire de famille.
L’inconnu était une femme. Gamine sur la photo déposée sur le bureau. Il s’agissait d’une personne qui comptait énormément pour le chasseur.
Retournons en arrière. Oui. Stop. C’est parfait, c’est ici que ça se passe.
À cet instant, la caméra nous montra ce que la photo représentait. Une fille d’une vingtaine d’années au teint mate et au sourire heureux. Un bras entourant les épaules d’un Bobby souriant et les mains remplies de cambouis. On pouvait deviner avec son t-shirt qu’elle était fan d’AC/DC. Derrière eux, une Comète, belle vieille voiture dont le capot était ouvert.
Cette fille…Que représentait-elle pour Bobby ?

Un gros secret, tenu égoïstement afin de conserver sa liberté.
Bobby la voulait la vivante, mais elle était souvent d’une aide précieuse.
La famille, rien n’était plus vrai que nature.

Son nom était Léonora…Singer.
Un autre secret, sa famille. Elle n’était pas sa fille, ni sa petite-fille. Léonora était sa nièce.
Charles Singer, frère aîné de Bobby, se battait souvent avec son père pour protéger le restant de sa famille. Un soir, il avait promis à Bobby de venir le reprendre une fois qu’il deviendrait un véritable marines. Il a pris ses affaires, cogna son père avant de partir de la maison. Il savait qu’il était violent, mais pas alcooliques. C’était une de ces raisons du pourquoi, il rejoignait les marines. Afin de contrôler sa colère.
Cette nuit-là, il a eu une bonté d’âme. Il fit monté une dame qui faisait du auto-stop sur le bord de la route. Il était fidèle, et loyale à lui-même, mais aussi aux filles avec qui, ils sortaient à l’époque. C’était tout de même un homme bien.
Hélas, la dame n’en avait que faire. C’était un esprit torturé par sa mort, la violence qu’elle avait subi à cause des hommes et voulait se venger. Une sorte de Dame Blanche. Elle attaqua Charles, et celui-ci tenta de se libérer de son emprise. Le fantôme se fit à hurler avant de brûler soudainement. C’était un chasseur paranormal qui lui sauva la vie, Eddy. C’était son nom. Perdu par tous ces évènements, Charles demanda des explications, il voulait devenir comme lui afin d’aider d’autres personnes contre ses phénomènes. Eddy était devenu son mentor et comme un père adoptif à ses yeux.
Durant la première année de chasse, Charles rencontre Sora dans une affaire de démon. Fille unique d’une mère possédée par un démon, celle-ci a bien échappé à la mort. Elle faisait partie d’une tribu amérindienne, et Charles s’était amourachée de la belle femme qu’était Sora. Le chasseur a réussi à détruire le démon malgré que celui-ci soit resté bien trop longtemps dans le corps de la victime, la mère de Sora était déjà morte depuis trop longtemps.
Sora Longshadow décida de sillonnait l’Amérique aux côtés de Charles.

Dix ans plus tard.
Charles et Sora, mariés à présent, sortirent de la caravane. Ils avaient ordonné à la petite fille à l’intérieur de fermer la porte avant de dormir, sans lumières. Charles ne voulait pas éveiller les soupçons de d’autres créatures ou êtres humains. Il ne fallait pas que le danger vienne taper à la porte.
La gamine, âgée environs de huit ans, ferma la porte à double tours et rejoignit son lit. Un portable se tenait sur un de ses oreillers, un couteau en papillon en dessous. Une découverte assez rare qui a permis à Léonora d’apprendre d’avantage à se défendre. La gamine désobéi à son père. Elle alluma sa lampe de poche pour lire le bestiaire. Sora l’avait confectionné spécialement pour elle afin qu’elle l’apprenne par cœur. Léonora avait un avantage, elle était atteinte d’hypermnésie. Une mémoire telle une carte SD. Mais tout ce qu’elle lisait la passionnait. Tant que les mots pouvaient se transformaient en phrases, c’était juste merveilleux pour elle. Tout était écrit en amérindien, la langue maternelle de Sora et Léonora réussissait à traduire en anglais.
Prise de somnolence, l’enfant ferma et rangea le livre en dessous du lit. Elle ne voulait pas laisser le peu d’affaire qu’elle avait, à n’importe qui. C’était une petite collectionneuse. Elle éteignit la lampe de poche avant de plonger dans les limbes durant quelques minutes.
Quelqu’un tenta de rentrer par la porte. L’inconnu toquait avant de tambouriner. Réveillée par le bruit, les sens en alerte, Léonora était effrayée. Papa et maman n’étaient toujours pas rentrées. Une personne était là. Elle ne la connaissait pas. « Ouvre-moi gamine ! Je sais que tu es là ! » Cela ne la rassurait pas du tout. Elle n’était pas naïve. Léonora attrapa son portable, envoya un message à son père « SOS Papa, un inconnu tente de rentrer ! SOS ». Ce n’était pas évident sous la panique qui éclatait à l’intérieur de son âme. Les tambourinements s’intensifiaient.  
La gamine attrapa son couteau suisse et se réfugia dans les toilettes avant de fermer le verrou. Elle espérait que ses parents débarquent au plus vite. La porte d’entrée vola en éclat, cela fit tressautait la petite fille, l’inconnu saccagea toute la caravane à la recherche de sa victime. Prise de peur, Léo’ se demanda ce qu’elle allait faire. Instinctivement, elle ouvrit son couteau papillon et déglutit. « Je dois le faire ! » pensa-t-elle. Elle a été élevée pour protéger ceux qu’elle aime, se défendre, et sauver le plus de vies possibles. Si il n’y avait pas tout ce monde surnaturel, elle serait peut-être pas là, à l’heure qu’il était…
Un vampire s’était introduit dans la caravane. Il frappait sur la porte des WC. La main de Léonora serra si fort que les bouts de doigts devenaient blanches. Le sang ne circulait pratiquement plus. Tu es forte Léo, n’aies pas peur, ça va aller…
Ni une, ni deux, la porte vola de nouveau, laissant place au grand méchant monstre du placard. Léo’ plongea entre ses jambes, le vampire l’attrapa par le pied gauche, elle se tourna rapidement pour lui asséner un coup de couteau sur sa main. Un grognement sortit de la gorge du monstre qui lui montrer les dents. Mon Dieu, quelle horreur ! Pas de cris, seulement des gémissements de peur. Jamais, elle n’a fait de mal à quiconque. Normal, c’était encore une enfant !
Le monstre revint à la charge, Léo’ se servit de son couteau pour l’effrayer. « Je n’ai pas peur de toi ! » dit-elle haut et fort, pour y croire. Au fond, elle n’y arrivait pas. Elle savait qu’il fallait décapiter la tête du vampire. Sans l’aide de ses parents, avec sa force de mouche, elle ne pourrait pas y arriver. Il fallait faire aller sa cervelle !
Le vampire se moqua d’elle. Elle n’était qu’une gamine, mais elle s’en fichait. Elle ne voulait plus l’entendre parce qu’il lui tapait sur le système aussi. L’humaine continua à reculer tandis qu’il s’avançait vers elle, la terrifiant sans arrêts, dans l’espoir de la coincer dans un coin pour s’abreuver de son sang. Pas besoin de se laisser marcher sur les pieds. D’ailleurs, elle donna un coup de pieds sur sa tête. Libérée de l’emprise du suceur de sang, elle se releva et couru vers la cuisine avant de lancer son couteau sur la carotide de la créature. Le bonhomme tenta de retirer, Léo’ fouilla le tiroir interdit. Interdit pour elle. Un pistolet toujours chargé se cachait à l’intérieur. Il appartenait à Charles. La gamina extirpa l’arme et la pointa en la direction du vampire qui, retira le couteau. Vas-y, approche. Le couteau n’avait pas décapité le monstre, dommage. L’inconnu s’avança vers elle. « Je déteste les armes à feu, maman aussi… Papa va me punir, mais je n’ai pas le choix ! » pensa-t-elle, serrant les dents au bord des larmes.
« Léo ! » hurla Charles en rentrant dans la caravane. Le premier tir s’exécuta, la balle se logea dans l’œil du vampire. « Comme Ulysse et le Cyclope » se remémora-t-elle. Elle était inspirée par les mythologies grecques. Elle visa l’autre œil, son père sortit le saï de son épouse en regardant sa fille avec l’arme. Il ne pouvait pas bouger, il fallait la calmer avant et récupérer le pistolet.
Léonora ne voulait pas obéir, ni chercher à comprendre. Elle appuya une seconde fois sur la gâchette et creva l’autre œil du vampire. Ce dernier aveuglé, Léo’ posa l’arme par terre et leva les mains en l’air. « Papa ! » hurla-t-elle en pleurant sous les cris du vampire.
Charles se font sur le vampire et décapita la tête avec un coup de saï de Sora.
Quel bazar ! La petite fille tomba, les fesses à terre en pleurant à chaudes larmes. Bordel, c’était une famille de dégénérés du cerveau !

La nuit de son quatorzième anniversaire, la famille Singer s’arrêta à une épicerie sur la route.
Elle était ouverte la nuit. Les femmes allèrent aux toilettes tandis que Charles feuilletait les magasines de voitures. Il voulait acheter une voiture pour Léonora, malgré qu’elle soit dans la période de la rébellion. Le chasseur voulait lui apprendre la conduite. En effet, elle était jeune, mais c’était une surdouée. Il voyait qu’elle avait énormément de potentiel et était capable d’aller à l’université plus tard dans sa vie. Mais chaque chose en son temps.
Quatre hommes armés débarquèrent dans l’épicerie. Un des hommes garda un œil sur Charles tandis que les trois autres menaçaient le caissier. C’était un braquage à main armé, filmé qui plus est. Charles n’aimait pas la violence des mots, encore moins des actes. D’ailleurs, un des hommes s’était introduit derrière le comptoir pour malmener l’employé. Ni une, ni deux, Charles s’en mêla, déclenchant une bagarre. Ça tombait bien, il était armé !
Sora entendit les cris de violence depuis les toilettes. Elle ordonna à sa fille de rester dedans et ne pas bouger. Malheureusement, Léonora écoutait du AC/DC avec le casque à fond dans les oreilles. Elle n’avait rien entendu. Sora sortit et vit le carnage. La mâchoire de son mari était ensanglanté par les poings de deux bonhommes tandis que l’employé tentait vainement de se dépêcher à mettre l’argent dans le sac. Sora aperçut à la télévision qui était reliée à la caméra, que ce n’était pas des humains, mais des polymorphes. Elle sortit une dague en argent, cachée à l’intérieur d’une de ses bottes et alerta son mari de leur véritable nature. Une des deux créatures qui se trouvait derrière le comptoir plongea vers elle, pour tenter de l’assassiner.
De son côté, Léonora sortit tout calme. La tête balançait sous le rythme de la musique. Jusqu’à-ce qu’elle se tourne vers le désastre. Elle retira le casque de ses oreilles et poussa un soupire. Super anniversaire hein ! Enfin, elle posa son casque sur un petit comptoir et attrapa tout ce qu’il lui arrivait sous la main. Une boite de conserve qu’elle lança sur un des polymorphes qui tenait son père en joue. Eh Bim ! C’était parti pour une course poursuite dans les rayons ! Sora poignarda le polymorphe en face de lui. Un tir, une balle dans la tête de l’employé alerta toute le monde. Un-un dans les deux camps !
Charles cracha au visage de son adversaire et lui asséna des coups de poings avant de le désarmer. Le tueur de l’employé courut vers Sora avec le sac, mais celle-ci l’intercepta avec un coup de pied sur le ventre. Il ne fallait vraiment pas s’attaquer aux humains !
Pendant son jeu du chat et la souris avec le polymorphe, Léo’ examina les étagères. Elles n’étaient pas fixés au sol. Alors elle s’élança jusqu’au bout du rayon avant de se réfugier derrière l’étagère et de la pousser de toutes ses forces. Encore heureux qu’elle était grande et qui n’avait aucunes boites à conserves dessus. L’étagère s’écoula sur le polymorphe. Deux en moins ! « Encore deux débiles à défoncer ! » pensa Léo.
Soudain un autre tir alerta la jeune fille. Elle tourna la tête vers son père, il venait de tirer sur le polymorphe qui frappait son épouse. Sora avait le visage ensanglantée et ce n’était pas beau à voir ! Elle profita que le polymorphe soit affaibli pour le poignarder dans la poitrine comme le premier. « Léo, ce sont des polymorphes ! » alerta son père. « Oh merde ! » marmonna l’adolescente.
La jeune fille n’avait pas d’armes en argent sur elle ni d’armes à feu équipée de balles en argents ! Les saïs de sa mère étaient dans la voiture. Ils étaient clairement dans la merde. Sora se tourna vers Charles et lui lança la dague. Charles l’attrapa et…
Un autre tir.
Charles tomba sur le sol.
Sora hurla.
Léonora resta sur place, regardant la scène choquante. Elle ne bougeait plus. Pas moyen de se défaire de cette image qui tournait en boucle dans sa tête. Léonora resta muette comme une carpe. « Léonora ! Bouges-toi ! » hurla Sora, mais l’apprentie chasseuse n’entendit rien.
Un autre tir.
Sora poussa Léonora pour la secourir. La balle se logea dans la poitrine de sa mère. Sortie du choc, Léo’ hurla de peur, de tristesse et les larmes coulèrent soudainement. Sora regarda sa fille sans rien dire, elle lui serra la main et elle laissa couler des larmes sur son visage. La fille était paniquée. Elle ne savait plus quoi faire. Le polymorphe la regarda attentivement avant de partir avec le sac remplit de dollars…Le mec n’a fait qu’une bouchée des parents de l’apprentie chasseuse.

Bobby était la seule personne que Léonora pouvait appeler. Il était de sa famille. Si elle appelait son grand-père paternel, elle devrait vivre dans la tribu. Hors de question pour elle. Déjà qu’elle n’était pas réellement obéissante avec ses propres parents, alors son grand-père, n’en parlons pas ! Bobby avait comprit que quelque chose n’allait pas. Elle lui avait indiquait la route et il l’avait rejoint. Cela se situait non loin de chez lui.
Léonora pleurait énormément, elle était sous le choc de la scène. Elle lui a expliqué qu’il y avait des polymorphes, qu’elle n’avait rien entendu, elle a tenté de sauver ses parents et l’employé, mais que c’était trop tard. Elle m’était tout sur son propre compte, en disant que c’était sa faute. Peiné, et touché par la disparition de deux membres de sa famille, Bobby prit les choses en main. Il récupéra la cassette vidéo contenant la scène de violences et macabres pour éviter des ennuis à sa nièce. Elle ne méritait pas ça. Il lui promit de récupérer sa voiture avec un de ses amis chasseurs. Au moins, elle pourra toujours la garder au besoin. Bobby et Léonora avaient décidés de récupérer toutes les armes des parents de Léonora avant de transporter les corps dans la voiture de Bobby. Les autres corps étaient cachés dans les autres rayons, ils décidèrent de fermer la boutique avec les clés du défunt employé.

Plus rien n’allait comme avant.
Il a fallut un an et demi à Léonora pour retrouver le sourire. Elle était toujours plongée dans la mécanique, la cuisine, les livres, la chasse et avait de plus en plus de mal à s’en remettre. Bobby la motivait et la punissait pour les conneries qu’elle faisait. Il l’avait réparée, élevée comme sa propre fille. C’était son rôle de parrain et c’était ce qui lui avait inculqué dans son choix de devenir marraine de deux jumelles, Cheyenne et Tala. Il l’avait soutenu durant cette terrible épreuve, mais aussi pendant ses examens. Elle voulait devenir professeure de langues étrangères pour se donner une couverture, mais aussi parce que cela la passionnait tellement. Il savait qu’elle avait énormément de potentiel en elle et se doutait qu’elle devrait en faire bon usage. Il n’était pas d’accord qu’elle puisse continuer la chasse, mais elle n’en faisait qu’à sa tête. Au lieu que ce soit Charles qui lui apprenne à conduire, ce fut Bobby son moniteur. Il lui avait dit qu’avant de conduire, il fallait réparer la voiture afin de connaître toutes les vices, comme pour chasser les monstres. Léonora semblait être attentive à tout ce qu’il disait et s’amusait à lui balancer quelques vannes pour le faire sourire parce qu’elle l’appréciait énormément. Il était une bonne image, tout comme ses parents.

À vingt-et-un ans, Léonora se trouvait à l’université de Stanford.
Non pas parce que Sam Winchester y a étudié, comme Bobby avait insinué à la jeune fille. Juste parce que ça revenait légèrement moins cher que d’aller à Harvard, vu la bourse qu’elle avait mérité lors de sa remise de diplôme. Pas besoin de suivre un mec pour chasser avec lui. Chacun son business ! Elle avait l’habitude de chasser seule ou aux côtés de Bobby. Dans tous les cas, Léonora avaient connus des bons amis, une bonne fraternité, tout allait bien. Sauf ses absences répétitives durant l’année scolaire. Elle n’était plus considérée comme la surdouée, mais la sécheuse. Elle chassait souvent dans la ville de San Francisco. Trop de bordel dedans !
Mais un jour, elle rencontra Malchiah. Un séraphin, son ange gardien d’ailleurs. Pourquoi ? Juste pour la protéger et être son partenaire de chasse. Cela ne lui disait rien qui vaille. Mais est-ce qu’elle avait le choix ? Pas vraiment, il la suivait partout où elle allait. Limite, il vivait chez elle aussi ! Mais ils ont réussi à bien s’entendre et elle apprenait plus sur les anges et les démons grâce à lui. Elle avait sans doute un caractère bien trempée, une impulsivité féroce, mais elle savait être à l’écoute.

Une nuit, Léonora reçut un coup de téléphone. C’était le shérif de Devils Lake qui la prévenait d’un accident de voiture, causant la mort de ses amis, parents de ses deux filleules. Bien sûre, elle avait demandé comment allaient les petites. Cheyenne et Tala étaient sous le choc selon le shérif, et en pleurs. Ce n’était pas étonnant. Leur monde s’était écoulé, tout comme celui de Léonora sept ans auparavant. La jeune femme ne cherchait plus à comprendre et profitait des vacances scolaires pour les rejoindre là-bas en compagnie de Malchiah.
Une fois arrivée à Devils Lake, Léonora s’était rendue dans le bureau du shérif. Personne à part le shérif qui sortit d’un bureau la main ensanglantée sur la poitrine. Léonora se précipita vers lui pour l’aider et tenta de savoir qui lui avait fait ça et où se trouvaient les filles. La jeune femme avait l’habitude de voir des morts, mais là, elle apprit que les jumelles ont été kidnappées par des vampires. Génial le retour !
Cela lui a pris quelques jours à retrouver les traces des filles. Encore heureux que Malchiah se téléportait un peu partout pour tenter de les retrouver et Bobby la téléphonait sans arrêts. La jeune femme s’était rendue dans le nid des vampires. Armée d’une machette, des saïs de sa mère, de shurikens en argents, de la dague de Sora et de son Beretta chargée de balles en argents. Quand il y a un nid, il y a un alpha. Et ça, Léonora le savait. Malchiah était à ses côtés pour l’aider, le mieux possible. C’était une maison abandonnée. Léonora n’avait pas réellement l’habitude de s’y rendre, mais il fallait sauver les jumelles.
Ce fut avec les pleurs et gémissements de Cheyenne que Léonora a réussit à les retrouvés. Elle l’avait retrouvée avec Tala. « Je suis mordue » prévint Tala. Elle était la plus rebelle des jumelles, celle qui aimait jouer les garçons tandis que Cheyenne était la plus douce, la gentille et la plus intelligente. Tala avait été mordue et était donc condamnée à vivre dans l’obscurité. Elle ne le voulait pas et souhaitait mourir. Ébranlée par la situation, Léonora profita de les libérer pendant qu’il faisait encore jour. Normalement, les vampires ne devraient pas revenir vu la luminosité qui régnait dans la maison. Encore heureux… Ça faisait une bataille en moins. Pas besoin d’aller chercher la lance chez Bobby ! Malchiah entendit du bruit dans le rez-de-chaussée. « On doit faire vite ! » dit-il à Léonora. Il prit Tala et Cheyenne et hocha la tête à Léonora. « Je reviens te chercher ! » la rassura-t-il. Léonora tourna les yeux « Pas besoin, je sais me débrouiller ! Occupe-toi des filles ! »
Malchiah se téléporta avec les deux filles tandis que Léonora resta dans la lumière. Les vampires avaient peur de la lumière parce qu’elle les affaiblissaient. Elle savait qu’il fallait les décapité et elle était entraînée pour ça depuis des années. Si son premier monstre était un vampire qu’elle n’a pas pu tuée par manque de force. Léonora n’avait plus vraiment peur. Elle se tenait prête pour une bataille sanglante….Qui s’est terminée avec énormément de morts et l’arrivée de Malchiah n’a pas arrangée les choses puisqu’il était un bon soldat envoyé par Dieu et s’était prit d’affection pour sa protégée. Une fois tout cela fait, Léonora reprit la route pour se rendre chez Bobby. Bobby surveillait la mutation de Tala. Ce n’était pas évident de devoir se charger du cas de la filleule de sa nièce. Tala faisait partie de la famille tout comme Cheyenne, et ça, Léonora ne pourrait pas la tuer. Bobby non plus. Alors Léo’ rentra et se torturait l’esprit, cherchant une solution à tout ça.
Dans la nuit, tout le monde s’était réveillé lors d’un coup de feu dans la maison de Bobby. Tala avait prit une arme à feu, l’avait chargé avant de s’exploser le crâne contre le mur avec une balle dans la tête. Bien joué…
Cheyenne était effondrée et à bout de forces. La pauvre, elle venait de perdre ses parents, kidnappée par des vampires et maintenant sa sœur s’était suicidée. Ça a mit un sacré coup dans le moral de Léonora qui a prit les choses en main. Elle a brûlé le corps de Tala comme tous les cadavres qu’elle pouvait voir. Bobby avait nettoyé la maison pendant que Malchiah tentait de rassurer Cheyenne, lui expliquant qu’il n’y avait plus personne qui pouvait l’aider.

À vingt-huit ans, Léonora empocha ses diplômes et quitta San Francisco avec Cheyenne et Malchiah. Cheyenne était devenue sa fille adoptive depuis trois ans officiellement. Elle avait réussi à trouver un travail dans un lycée privé dans le Iowa. Elle est restée un an là-bas pour commencer et a démissionné parce que Malchiah avait rencontré une fille à Philadelphie et a disparu du jour au lendemain. Alors que d’habitude, il appelait Léonora tous les jours et ça a tendance à agacer la jeune femme.
Aujourd’hui, elle est inquiète et part là-bas avec sa fille adoptive pour en savoir plus.

Bobby regarda la photo de Sam et Dean sur son bureau et celle de Léonora et lui. Devrait-il la prévenir que le polymorphe qui a assassiné ses parents était toujours en vie ou bien tout dire aux frères pour la protéger ?