Alexander Holmes

Bonjour! Mon nom sur mon certificat de naissance est Alexander Holmes et on me surnomme Alex, Alexis parfois. Je suis né(e) le 21 décembre 1992 dans le comté de Kent en Angleterre. Je suis un(e) humain et j'appartiens à/au Hommes de Lettres Britannique. Je travaille comme libraire.

Discret - Romantique - Têtu - Loyal - Méfiant - Fier - Indépendant - Courageux - Fin bretteur - Adore lire - Respectueux

Physique

En tant qu'humain, Alexander n'a pas de pouvoirs. Mais en tant qu'homme de lettres, il a eu droit à un entraînement poussé dans le maniement d'armes, avec une prédilection pour l'épée, même s'il sait très bien se battre à mains nues ou avec une arme à feu. Il parle couramment français, anglais et espagnol,  et comprend un peu le latin - ça sert à rien mais quand même. Et il a une imagination débordante, ce qui aide pas mal pour son métier.

Ceci est l'histoire d'une famille noble britannique, régnant sur le textile depuis le XV° siècle et ayant des membres des Hommes de Lettres britanniques dans ses rangs, plutôt influente grâce à ses entreprises - certes de façade, mais entretenues malgré tout - et montrant son influence avec son manoir au milieu de plusieurs hectares de terrain dont une forêt.

La famille Holmes, au moment de la naissance d'Alexander, était composée des parents, John et Mary, et de deux premiers enfants : l'aîné, Edward, âgé de dix ans, et la cadette, Charlotte, âgée de six ans. D'ailleurs, Alexander n'arriva pas seul au monde, car il était accompagné d'une sœur jumelle, Elizabeth, de dix secondes sa benjamine. Famille nombreuse, certes, mais c'était plutôt bien vu pour les familles nobles britanniques, même si, vu l'époque, l'heure était au recul des traditions.

Sur certains points, les traditions reculèrent effectivement durant l'enfance de Alexander : il put avoir une enfance à peu près normale, entouré de l'amour de ses parents et de ses frères et sœurs, mais très vite, il vit son aîné Edward s'éloigner d'eux, sous l'œil attentif de leurs parents. Au début, Alexander ne comprit pas, pensant qu'Edward ne les aimait plus, mais il finit par comprendre que leurs parents l'avaient "envoyé en pension" pour prendre la relève. Et que lui, quand il aurait l'âge, ferait de même ; en attendant, il continuait à avoir une éducation à peu près normale pour un garçon de son âge et de sa classe sociale, notamment en langues, et profitait des temps libres pour se laisser aller dans son imagination, avec lui en preux chevalier terrassant des dragons et autres créatures démoniaques. Heureusement, Edward finit par revenir à la maison, lui âgé de dix-huit ans, Alexander de huit ans, après son passage en pension, et le petit garçon, en voyant l'homme qu'était devenu son frère, en fut presque ébloui.

Et puis, quand il eut dix ans, il fut pris à part par ses parents qui lui expliquèrent que les monstres qu'il dessinait quand il était enfant existaient réellement, qu'il fallait protéger le monde de ces choses et que lui, Alexander, allait pouvoir devenir le chevalier qu'il dessinait et qu'il rêvait d'être. Et là, il comprit : Edward, qu'il ne voyait plus beaucoup, avait eu droit lui aussi à ces confidences et avait été préparé en conséquence… L'idée de marcher dans les pas de son aîné le remplit de fierté, et il eut droit à la même formation qu'Edward par ses parents pendant deux ans. Mary, la mère, lui apprenait le combat, et développa chez lui une appétence pour l'escrime ; John, le père, lui dispensait des leçons sur le monde surnaturel, plus théorique, et Alexander retint toutes les leçons sans en toucher un mot à Elizabeth, à la demande de ses parents. Par contre, Charlotte, mise au courant, fut une oreille attentive à ses doutes, ses rêves, ses espoirs, et l'aida de son mieux à prendre confiance en lui et à être digne des espoirs que plaçaient en lui leurs parents.

Quand il eut douze ans, Alexander entra dans la même école qu'Edward en son temps, une école pour les Hommes de Lettres britanniques : là, il fut coupé un peu brutalement de sa famille, mais ayant la tête dans l'entraînement et la théorie, il se résolut assez vite à ne plus la voir aussi souvent que par le passé. Ils se revoyaient pour les vacances de Noël et l'anniversaire des jumeaux, c'était déjà pas mal. Pendant six ans, il fit assez peu d'allers-retours entre l'école et le manoir familial, mais lui aussi finit par devenir un homme, fin bretteur - l'un des meilleurs de sa promotion - et se lia d'amitié avec une jeune fille de son âge, Catherine, qui était la seule à pouvoir lui tenir tête à l'épée.

Pouvoir parler de tout et de rien et échanger des coups de lame avec elle rendait Alexander heureux, sans trop savoir clairement ses sentiments envers elle. Il fallait bien dire qu'elle était belle, magnifique, impitoyable, et pas du genre à se laisser marcher dessus… Mais un jour, alors qu'il approchait de son dix-huitième anniversaire, il fut convoqué pour la dernière épreuve censée faire de lui un Homme de Lettres, comme Edward, s'il la réussissait. Catherine était là, aussi, et William finit par comprendre ce qu'on lui demandait : un combat à mort entre eux deux, et Catherine serait sans pitié. Lui aussi, alors qu'il fermait son esprit et son cœur, attrapant son épée et se tenant prêt à échanger avec elle. Au signal, le combat s'engagea ; les deux étant d'un niveau à peu près équivalent, il dura pas mal de temps, de longues minutes pour William, qui finit cependant par l'emporter en usant d'une botte qu'il avait apprise auprès de sa mère et qu'il n'avait pas utilisée lors de ses entraînements avec son adversaire du jour : la botte de Nevers. Peu de gens savaient la maîtriser, Mary et James Holmes faisaient partie de cette liste très fermée, et cela permit au jeune homme de remporter son duel, avant de laisser tomber sa lame teintée du sang de Catherine.

Cette dernière inhumée, Alexander présenta ses excuses à la famille de la jeune femme, qui ne lui en tint pas rigueur, puis retourna chez lui, où il retrouva ses parents, ses deux sœurs et Edward, qui n'hésitait pas à l'emmener avec lui pour l'entraîner. C'était dur, mais James avait vite compris qu'Edward faisait ça parce qu'il l'aimait, et lui ne voulait certainement pas le décevoir, aussi se donna-t-il corps et âme à l'entraînement que lui prodiguait son frère.

Et puis vint le moment où il se devait de choisir un métier de façade, alors qu'il continuait à s'entraîner et à être au service de l'organisation des Hommes de Lettres, car malheureusement, protecteur du monde ne payait pas des masses, surtout qu'au Royaume-Uni, ils restaient plutôt inactifs car le pays était très bien protégé depuis 1965. Il se lança donc dans des études autour du livre, extension de son imagination, ce qui contraria un temps ses parents avant qu'ils ne se rendent à l'évidence : depuis tout petit Alexander aimait lire, autant le laisser faire. Edward, lui, travaillait dans l'entreprise familiale, donc John et Mary pouvaient se permettre de laisser au moins un de leurs garçons faire ce qu'il voulait, y compris en matière de mariage ; en effet, Edward s'était marié quelques temps plus tôt avec la fille aînée d'une famille voisine, les Jones, et après cinq ans de mariage, tout semblait se passer au mieux.

Une fois son diplôme en poche, il se mit en quête de trouver un endroit où exercer, et il finit par trouver preneur, une librairie dont le propriétaire prenait sa retraite, aux Etats-Unis ; ça tombait bien, Edward et lui devaient partir pour les Etats-Unis afin de contrer une menace susceptible de s'en prendre à l'Angleterre par ricochet.

Maintenant qu'il s'y trouvait, Alexander se sentait bien dans cette ville de Kansas City, malgré la menace surnaturelle qui s'en dégageait. Mais que les créatures viennent le chercher, elles verraient qu'il ne faut pas croiser la route d'un Holmes…