Sarah Baxton- It never made me stronger at all [Terminée]

Anecdotes
Elle vient d'Irlande, elle a donc un petit accent qui trahi ses origines + C'est une loup-garou de sang-pur + Elle est aux États-Unis depuis le début de ses études universitaires, elle a étudié à New York + Elle vit à Sheol Falls depuis presque deux ans + Elle fait de la médecine générale et dans les urgences puisqu'elle commence, mais sa spécialité, c'est surtout l'oncologie + Elle adore la musique, c'est sa façon de se plonger dans son monde + C'est une solitaire qui ne veut pas trop attirer l'attention sur elle + Elle n'a pas un caractère facile, mais elle reste une bonne personne à connaître + Elle fait du jogging tous les matins ou le soir et va régulièrement au gym + Elle préfère son café bien noir, pas de thé! + Pour l'alcool, fort sur glace. Sans fruit, sans flafla. Ou une bonne bière! + C'est un peu une cinéphile quand elle a le temps + Elle a la dent sucré + Elle est assez gentille avec ses patients, sauf qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds par personne + Son dicton préféré: Mieux vaut être seule, que mal accompagnée +

Déjà, c'est pas une grande femme au sens propre du terme. Elle n'est peut-être pas très grande, mais elle sait bien se faire entendre. Un visage assez juvénile au premier coup d'oeil, mais un regard pétillant de maturité. Des prunelles d'un brun noisette avec quelques nuances vertes parfois. Son corps est assez athlétique comme elle s’entraîne régulièrement entre le jogging matinal et des soirées au gym. Ce n'est pas tant pour plaire pour avoir un corps bien mince que pour dépenser son surplus d'énergie et pour savoir vider un peu sa tête. De longs cheveux bruns qu'elle coiffe plus souvent en queue de cheval puisque c'est beaucoup plus pratique pour le travail.

Transformation en loup-garou Maximum : Sarah est une loup-garou de sang pur et c'est célébré dans sa famille, on n'enseigne aux jeunes comment se transformer, comme gérer aussi ces transformations! Même si elle n'en abuse pas, même qu'elle se transforme très rarement, elle garde encore les souvenirs du fonctionnement pour ses transformations tout en sachant les armes naturelles (comme ses griffes et ses crocs) que peut lui offrir son corps transformé.

Ahh son caractère. Ce caractère. Elle n’a pas le sourire facile la Sarah. Depuis toujours. C’est une solitaire sans doute depuis toujours. L’exception ? Quand elle est avec des patients. En réalité, c’est une fille qui a l’air bien fermée, mais elle a un bon fond qu’elle n’extériorise que rarement.
Silencieuse et solitaire, elle préfère de loin rester seule et faire ses choses que se mêler à la population. Peut-être qu’elle a peur de par sa nature de blesser quelqu’un malgré elle, peur de se blesser elle-même de s’entourer de gens qui pourraient avoir peur de ce qu’elle est vraiment? C’est compliqué, mais elle tente de paraître le plus neutre possible dans sa solitude.
Cependant, elle a déjà eu des amis, elle a quand même vécu la majorité de sa vie dans une grande ville et avec ses amis, elle est extrêmement loyale et fidèle. Elle vit loin d’eux maintenant, mais ne perd pas contact.
Sinon, le reste est un mystère qu’il faut découvrir!

~ ‘’C’est…C’est une fille!’’

C’était une exclamation de surprise qui venait d’ébranler Papa Baxton alors qu’il tenait entre ses mains son tout nouveau petit poupon. Si certaine famille souhaitait avoir un garçon pour poursuivre une lignée, chez les Baxton, on aimait avoir des filles. Des filles parce que c’était elles qui avaient les enfants, que le nom ne se perdrait pas même dans le temps. On ne pouvait imaginer de parents plus heureux. Peut-être aussi parce qu’ils ne souhaitaient qu’un petit bébé tout en santé. Un petit bébé aux particularités…uniques.

La famille Baxton n’était pas qu’une famille du vieux continent qui se plaisait parfois dans quelques vieilles coutumes d’un temps ancien, non…il avait des aspects d’eux bien secrets. C’était une famille de loup-garou. Fiers de leur sang, fiers de leur côté lupin. On élevait les enfants dans cet esprit. Accepter le loup en soit, un animal fier, noble, mais qu’il faut savoir contrôler, qui peut-être féroce et dangereux. Sarah venait de naître dans cette famille, vivant dans une maison magnifique, énorme puisque oncles et tantes y vivaient, ainsi que cette vieille grand-mère aux conseils bien précieux. Pourtant les apparences étaient trompeuses, elle ne manqua jamais de rien et surtout, ne manqua jamais d’amour.

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‘’Aller, ma chérie, tu peux le faire, je sais que c’est douloureux, mais tu dois apprendre à maîtriser ce côté de toi.’’

Elle aimait les banlieues de Dublin, la maison de campagne familiale y était et c’est là qu’elle apprit à gérer ses premières transformations. Son père s’acharnait à vouloir qu’elle se contrôle aisément, sans pour autant mettre une pression négative sur ses épaules. Pourtant, Sarah avait des difficultés au départ. Elle craignait de blesser quelqu’un et malgré les encouragements de son père pour éliminer ses craintes, elle restait sceptique. Il avait commencé son enseignement très jeune alors qu’elle était encore à la petite école, mais il ne manquait pas une occasion de la ramener en campagne, à l’abris des regards et c’est dans son adolescence qu’elle finit par pouvoir se contrôler pleinement, avec une aisance parfaite pour une louve qui avait pris son temps dans ses débuts.

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Son adolescence fut une période un peu trouble. Elle se découvrait en tant que personne, découvrait sa place dans la famille et quelque part, tout cela ne lui plaisait pas totalement. Elle ne voulait pas vivre dans la maison familiale toute sa vie, elle avait un côté terriblement solitaire malgré le fait qu’elle adorait ses cousins et cousines, qu’elle aimait que son oncle lui enseigne ce qu’il savait de la nature ou encore de jouer aux cartes avec sa grand-mère. Oui, elle aimait sa famille, mais ne voulait pas y rester toute sa vie et elle le savait. Elle avait besoin de se retrouver seule, de vivre sa vie, de quitter son petit coin de terre et explorer juste un peu… Quittant aussi les envies de métiers de son père pour elle, elle voulait faire médecine. Médecine? Cela en surpris plus d’un. Dans leur situation, c’était dangereux d’être exposé ainsi au sang humain ordinaire, on se souvenait tous de ce qui était arrivé à son grand-père… Pourtant, elle s’acharnait, elle avait cette détermination silencieuse et inébranlable qui ne la quittèrent jamais.

Une adolescence à subir les railleries des autres qui ne comprenaient pas le sens de cette étrange famille, qui la voyait différemment alors qu’elle n’avait rien en apparence de bien différent des autres, elle fut mise à l’écart à l’école. Cela ne la dérangerait pas du tout, elle était bien seule, avec sa musique. Elle aimait la lecture, avait quelques amis, peu nombreux, mais qui lui suffisaient amplement. Une fille aux mauvais caractères qui lui fit parfois quelques problèmes. Avec les instabilités émotionnelles de l’adolescence, elle ne put s’empêcher quelques fois de se défendre et on trouva que pour une si petite jeune fille, elle avait un sacré bon crochet de droit! Des petits éléments qui lui donnaient encore plus envie de quitter le nid familial.

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Ce qui arriva, arriva finalement. Elle venait de terminer ses études à Dublin, avec de bonnes notes, de bonnes mentions pour essayer d’entrer dans n’importe quelle université. Elle avait appliqué en secret à certaines universités américaines et c’est NYU qui attira le plus son attention. Une grande ville, mais elle voulait oser. Ce fut une grande conversation, presque une dispute avec certaine personne dans la maison quand elle annonça qu’elle voulait quitter sa famille pour étudier à l’étranger. La nouvelle génération était comme ça, elle voulait explorer et Sarah n’en fit pas exception. C’est dans beaucoup d’émotions et de larmes qu’elle quitta son Irlande natale pour aller sur le nouveau continent. Atterrissant à New York, la ville lui plu tout de suite. Il avait beaucoup de gens, mais pourtant elle arrivait à s’y sentir bien.

Ce fut des années enrichissantes, autant d’un point de vue scolaire que d’un point de vue personnel. Elle y eut son premier grand amour qui ne dura pas malheureusement. Son côté un peu fermé, cette légère froideur avait eu raison de son couple même si elle aimait cet homme de tout son cœur…se refermant peut-être un peu plus après cette rupture, elle ne fit que plonger plus dans ses études. Sortant peu, préférant la solitude malgré quelques fêtes universitaires ici et là. Au final, ce fut positif, elle retournait durant les vacances à Dublin et arrivait à bien survivre avec quelques boulots à temps partiel, l’aide monétaire de sa famille et tristement, une partie de l’héritage de sa grand-mère quand elle décéda. Toute cette vie, toute cette activé urbaine finit cependant pas la lasser, plus elle avançait en âge, plus elle retrouva le besoin de s’éloigner de la grande ville, mais voulait quand même rester aux États-Unis.
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Ses études terminées, son diplôme en main, sa spécialité en oncologie en poche, elle se mit à parcourir les offres d’emploi des hôpitaux du pays pour tenter de trouver un lieu qui lui plairait. Elle se retrouva dans une petite ville isolée, tranquille. Elle y était allée d’instinct, sans trop savoir pourquoi, mais maintenant…elle peut dire qu’elle regrette.  Elle a vécu dans cette ville environ 5-6 ans, mais les dernières années furent un véritable cauchemar. Prise en chasse par un démon du passé, et pas une pensée sombre, non, un vrai démon, un démon qui lui en voulait pour un parce d’une dizaine d’année plus tôt qu’elle n’avait pas pu accepter de par sa nature de créature. Il était un débutant d’après ce qu’elle comprit, mais elle avait brisé un peu son orgueil et en échange…il la brisa elle. Durant des semaines, des mois et des années à la briser, autant physiquement que mentalement. Sarah qui est de base très solide, autant de corps que d’esprit ne put quand même pas être forte durant aussi longtemps. Elle ne comprit pas trop pourquoi il finit par laisser tomber son petit jeu, mais au bout de quelques mois de calme dans sa vie, elle prit la route pour Philadelphie. Encore une fois par instinct, parce qu’elle y avait trouvé un emploi à l’hôpital, pour oublier.

Ce n’est peut-être plus la même femme qu’avant, mais elle reste aussi solitaire, aussi froide…mais brisée. Réellement brisée.